Riolo clashe le « ‍pipo black, blanc, beur ‍» à la sauce Debbouze-Cantona

Riolo clashe le « pipo black, blanc, beur » à la sauce Debbouze-Cantona

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Les récentes sorties de Djamel Debbouze et Eric Cantona sur la décision de Didier Deschamps de ne pas retenir Karim Benzema et Hatem Ben Arfa pour l'Euro 2016 ont fait du foin dans le football français. Si on ajoute à cela, le placement en garde à vue de Serge Aurier, on obtient un petit cocktail bien explosif sur le sujet du communautarisme. Sur RMC, Daniel Riolo est monté dans les tours sur ce thème et sans langue de bois.

« En 1998, des ahuris ont ouvert la voie du communautarisme dans le foot avec le slogan « black, blanc, beur ». Un vaste pipo. On a commencé à regarder d’où venaient les gens. Avant d’être français, ils avaient une origine, une couleur. Ont-ils seulement vraiment regardé de près ces Bleus de 98 ? Assurément non, sinon ils auraient relevé la supercherie. Et je ne m’abaisserai pas à jouer au comptable ici. Les inventeurs du « black, blanc, beur », comme aujourd’hui Canto-Debbouze, fracturent le pays et filent un sacré coup de main au FN. Ces mêmes « penseurs » vont peut-être encore défendre Serge Aurier. Certes, toute la lumière n’est pas encore faite sur l’événement. Mais à l’épisode Périscope s’ajoute au minimum une nouvelle affaire « louche ». Et puisqu’il aurait déjà dû se faire virer en février, je peux sans mal à nouveau attendre du PSG une sanction de ce type. Faudra-t-il à nouveau entendre qu’Aurier est jeune ? Qu’il a juste eu un comportement en phase avec ses codes, « ses » codes ? Les suiveurs de la pensée Canto-Debbouze vont continuer à le juger en fonction de ce qu’il est, d’où il vient ? C’est possible. Aujourd’hui, tous les sujets basculent immédiatement en rubrique société, racisme. Les procès en « fascisme » sont menés tambours battant sur les réseaux sociaux et dans les médias. On n’oppose pas seulement en fonction de sa couleur, mais aussi et de plus en plus en fonction de son groupe social. Une exception culturelle française », écrit, sur son blog, Daniel Riolo, agacé de voir la tournure des événements et le ton donné à tout ce qui concerne des choix sportifs des uns et des autres.