Rennes retournera au Stade de France

Rennes retournera au Stade de France

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La première demi-finale de la Coupe de France a tenu toutes ses promesses, et c’est la logique qui a parlé avec la victoire de Rennes sur Angers (3-2). Très mal partis, les Bretons ont fait parler leur puissance offensive pour retourner au Stade de France, un an après leur défaite en finale de la Coupe de la Ligue face à Saint-Etienne. 

Dans un Stade de la Route de Lorient très chaud, les « Rouge et Noir » passaient pourtant totalement à côté de leur entame de match. Après un ballon perdu par la défense rennaise, le SCO fonçait à l’attaque et le centre en retrait d’Eudeline trouvait Yattara, dont la reprise instantanée sous la barre faisait mouche (0-1, 2e). C’était parti très fort, et cela n’allait pas se calmer avec une volonté rapide des Bretons de remettre les pendules à l’heure. Cela fonctionnait sur un centre vicieux d’Alessandrini, que Hénin déviait sur son gardien, pour le but en renard de Toivonen, à la reprise à bout portant (1-1, 15e). Rennes était lancé, et si Angers était menaçant par Yattara, les recrues rennaises continuaient de faire mal. Sur un ballon parfait de Doucouré, Grosicki effaçait Malicki et évitait le retour des défenseurs angevins pour marquer dans le but vide (2-1, 35e). 

Les pensionnaires de Ligue 1 géraient bien la suite du match, et se mettaient même rapidement à l’abri sur un nouveau service de Doucouré, cette fois-ci pour Makoun, dont la reprise flottante trompait un Malicki peu inspiré (3-1, 48e). Le plus dur était fait pour Rennes, surtout qu’Angers avait pris un coup sur la tête avec ce troisième but. Toivonen manquait le but suivant après un nouveau festival de Grosicki (62e) mais l’essentiel était là pour les Bretons, qui tenaient leur finale non sans une ultime frayeur. Sur un tir contré par la main de Kana-Biyik, Angers obtenait un pénalty que Yattara transformait (3-2, 89e). Rennes se faisait peur mais validait quand même son billet pour la finale. En attendant le finaliste, qui sera soit Guingamp, soit Monaco, les « Rouge et Noir » peuvent déjà réserver leur billet pour Paris, et espérer mettre fin à une disette sans titre national qui dure désormais depuis 43 ans.