Martel met en garde les charognards autour du RC Lens

Martel met en garde les charognards autour du RC Lens

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Cette semaine, Gervais Martel était à Bakou pour tenter, une 20e fois, de sauver son club du dépôt de bilan. Si le RC Lens va probablement terminer la saison sportive, sa possible relégation en Ligue 2 et le manque à gagner qui va avec pourrait être un coup fatal aux finances déjà bancales du club artésien. Depuis la disparition des radars d’Hafiz Mammadov, Gervais Martel se démène pour trouver une solution, et assure que, malgré la situation périlleuse, le RCL est loin d’être mort, n’en déplaise à ceux qui pensent déjà récupérer ses joueurs. 

« Je vais au stade depuis que j’ai 4 ans. Je ne suis pas un président météorite. J’ai 60 ans,je suis entré au club à 33 ans. J’ai une responsabilité vis-à-vis du RCL, même si l’avenir ne s’écrit pas avec moi. Je dois assurer sa pérennité, quelle que soit la situation sportive. S’il y a descente en Ligue 2, ce qui est plausible, les besoins seront supplémentaires, puisqu’on passera de 19 ME de droits télé à 6 ME. Le foot et Lens, c’est un engagement de vie. Je me bats comme un fou et je vais y arriver. Depuis un an, je suis 24 heures sur 24 à m’occuper des merdes du club. Je n’ai plus de vie. Dans quinze ans, je n’ai pas envie d’entendre dire : « Martel, c’est le gars qui nous a apporté le titre de champion en 1998 et qui nous a fait déposer le bilan en 2015. Tout le monde nous donne pour morts. Certains vont voir nos équipes de jeunes jouer en commençant à se répartir les bons. Mais ça ne va pas se passer comme ça, ils peuvent toujours courir ! », a prévenu, dans les colonnes du Parisien, le président du RC Lens qui pourrait toutefois voir son équipe concéder 10 points de retard sur le maintien en cas de défaite à Paris ce samedi.