Leboeuf ‍: « ‍Je n’en veux pas au public stéphanois ‍»

Leboeuf : « Je n’en veux pas au public stéphanois »

Photo Icon Sport

Après les sifflets du Stade de France à l’encontre de Nabil Fékir, ce sont cette fois-ci tous les joueurs lyonnais qui ont été ciblés par le public stéphanois ce dimanche soir face au Danemark. Pour le public non averti ou même pour les téléspectateurs danois, cela a du faire bizarre de voir le public du Chaudron siffler certains de ses joueurs. Mais en France, ce cas de figure se produit partout. Avec les Bleus, Digne a été sifflé au Vélodrome et Valbuena l’a été au Parc des Princes lors de France-Australie l’année dernière. C’est ce que tient à souligner Frank Leboeuf, pour qui le public français est incapable de mettre de côté les rivalités en club pour être derrière son équipe. 

« A l’Euro, il faudra un 12e homme qui comprenne une bonne fois pour toute qu’il faut être à l’unisson avec son public. Ce n’est pas parce qu’un joueur joue dans un autre club qu’il doit être sifflé. Je n’en veux pas au public stéphanois car on a ce problème sur tous les terrains à chaque fois que la France se déplace. J’ai l’impression que c’est un mal français ! Avec le Portugal, Quaresma, joueur de Porto, est entré à la fin d’un match au stade de la Luz, celui de Benfica, et il a été applaudi. En Angleterre, il n’y a pas un joueur qui se fait siffler à Wembley. Ça en devient déplorable. On va se demander où on va jouer. Moi je propose qu’on joue en Guadeloupe, en Martinique et en Nouvelle-Calédonie. Je suis sûr que nos compatriotes d’outre-mer feront le job ! Il semblerait qu’on ne soit pas capable de voir qu’on doit soutenir l’équipe de France et pas autre chose », a expliqué sur RMC l’ancien défenseur tricolore. La France, qui continuera son tour des stades avec Bordeaux et Nice notamment dans les mois à venir, cherche encore l'esprit de 1998 à un an de l'Euro...