Le TFC n’a qu’une seule issue ‍: « ‍le combat de rue ‍»

Le TFC n’a qu’une seule issue : « le combat de rue »

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La victoire obtenue ce samedi face à Nice a permis de regonfler un peu le moral des Toulousains, qui s’enfonçaient dangereusement dans le bas du tableau de L1. Au point que désormais, le seul objectif du club est le maintien, comme l’a logiquement reconnu Olivier Sadran dans les colonnes de La Dépêche du Midi. « Le mal est profond. Aujourd'hui, il y a un club qui est dans la merde. Qui est vraiment dans la merde. L'actionnaire est conscient de ses erreurs. Maintenant, ça va être la guerre jusqu'à la fin de la saison. Ce sera un combat de rue ! Il faut se sauver », a expliqué le président du TFC, conscient également qu’il avait sa part de responsabilités dans cette situation sportive délicate. 

«  Depuis 2001, on a vendu pour 114 ME de joueurs et on en a acheté pour 96ME. Aujourd'hui, on a 8ME de fonds propres. C'est le juge de paix économique pour la DNCG, pour continuer à jouer au foot… Et après, il faut environ 15ME de fonds de roulement pour faire tourner la boutique. Pendant un certain temps, on a recruté des joueurs, peu, mais relativement chers (Dédé Gignac, Mathieu, Moreira, etc.), des joueurs aux alentours de 5ME. Depuis, sous la pression économique, on a commis une terrible erreur ! On est allé recruter des joueurs, entre 2 et 3ME, pour finalement dépenser plus d'argent et avoir moins de qualité. On a acheté plus nombreux, moins chers, car nous n'avions plus le Centre performant mais à l'arrivée cela n'a pas marché », a reconnu Olivier Sadran, qui vise bien évidemment le recrutement assez étonnant de plusieurs joueurs venus de l’Est, et qui n’ont pas su se montrer au niveau, comme les paris Grigore, Spajic ou Furman.