ASSE ‍: Le plan de Saint-Etienne pour donner du pouvoir aux supporters ‍!

ASSE : Le plan de Saint-Etienne pour donner du pouvoir aux supporters !

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Depuis des mois, et même des années, le projet de vendre des parts du club aux supporters est dans l'air à Saint-Etienne. Mais pour l'heure, cette belle idée est restée dans les cartons à l'Etrat. Cependant, compte tenu du succès de l'opération Kalon lancée par l'En-Avant Guingamp, une association de supporters qui va entrer dans le capital du club breton, du côté de l'ASSE on reparle de tout cela. Sur Eurosport, Bernard Caïazzo affirme que les dirigeants des Verts sont décidés à réaliser ce type d'opération. Cependant l'AS Saint-Etienne veut que chaque supporter soit actionnaire à titre personne du club et pas seulement à travers d'une association.

« Si vous avez 200.000 socios qui versent chacun 80 euros par an, cela fait un apport de fonds non négligeable. Cela peut apporter une stabilité financière. Le cœur du sujet, c’est ça. Prenons un exemple. Si votre avez un investisseur étranger et qu’il s’en va demain, le club se retrouve en difficulté. Alors que quand vous avez 200.000 supporters qui sont actionnaires, le club est pérennisé. Notre idée avec ce projet à l’ASSE était de pérenniser le club dans la durée. L’objectif financier est secondaire, explique le président du Conseil de Surveillance de l’AS Saint-Etienne, qui tient quand même à prévenir tout le monde qu’investir dans l’ASSE n’est pas une opération qui rapportera de l’argent aux investisseurs et que seule la passion doit habiter les supporters intéressés. Si on prend le cas de l’ASSE, sauf à vouloir tromper vos actionnaires, on ne peut pas faire croire aux actionnaires qu’ils vont gagner de l’argent. L’objectif est d’avoir la meilleure équipe possible. Donc, on réinvestit en permanence. Le but n’est pas d’augmenter les dividendes ou la valeur de l’action. Etre actionnaire de l’ASSE, c’est une motivation d’appartenance. A l’ASSE, on ne souhaite pas aller en bourse et tromper les gens en leur racontant n’importe quoi. Donc, on a écarté la bourse. C’est pour cela que l’on pense à un projet d’actionnariat social. »