Anelka sort l'artillerie lourde et tire sur tout le monde

Anelka sort l'artillerie lourde et tire sur tout le monde

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Nicolas Anelka n’est pas du genre à parler pour ne rien dire, et dans un milieu du football où la langue de bois est souvent de rigueur, l’attaquant français confirme qu'il se chauffe, lui, d’un autre bois. Répondant à Arnaud Rasmay, son biographe, dans un entretien publié par le Parisien Magazine, Anelka hausse encore une fois fois le ton, et tout le monde en prend pour son grade. Attachez vos ceintures.

« A tous ceux qui parlent sans me connaître, sachez que si vous ne m'aimez pas, c'est réciproque. Et si vous m'aimez, je n'ai rien fait pour. Je suis moi, juste moi (...) Un homme sans ennemi est un homme sans valeur. Comme l'époque adore les hypocrites, je ne m'attends pas à avoir que des amis, constate Nicolas Anelka, qui balance d’abord sur la presse, avec qui il a toujours eu des rapports compliqués. Pendant toute ma carrière, ce fut un combat constant contre la presse. D'ailleurs, dans un futur proche, j'envisage de décerner et d'organiser la cérémonie du journaliste de plomb, qui récompensera le plus bidon d'entre eux. Il sera élu par les joueurs. Le choix s'annonce délicat tant les candidats sont nombreux…»

Et à tout ceux qui reprochent aux joueurs de football de n’avoir rien dans le crâne, Nicolas Anelka a une réponse qui n’est pas si fausse que cela. « En France, 65 millions de personnes donnent des leçons sur les footballeurs, pensant qu'ils ne savent rien faire d'autre que taper dans un ballon. Les anti-footeux pensent que lire des kilomètres de bouquins et posséder une culture générale est synonyme d'intelligence. Mais dès qu'ils traversent la Manche, ils n'arrivent pas à aligner trois mots d'anglais. Moi, je parle français, anglais et espagnol. Et j'attaque le chinois », fait remarquer l’attaquant français qui évolue désormais en Chine.