L’Italie ne se voile pas la face

L’Italie ne se voile pas la face

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Champions du monde, les Italiens n’ont même pas passé le premier tour. La polémique risque de faire tout l’été en Italie, même si les joueurs ont d’ores et déjà accepté toutes les critiques à venir.

Toute l’Italie va se réveiller ce vendredi matin avec une sacrée gueule de bois. Car même si les dernières prestations italiennes n’étaient pas vraiment rassurantes, l’Italie a su habituer ses tifosi par le passé à des débuts en demi-teinte pour finalement souvent se retrouver au bout. Mais cette fois-ci, c’est l’élimination, la dernière place dans un groupe où figurent le Paraguay, la Slovaquie et la Nouvelle-Zélande, peu glorieux, « honteux » même selon la Gazzetta. Après la sortie de la France, c’est l’autre finaliste de la dernière édition qui mort la poussière, confirmant ainsi les difficultés des pays européens à imposer leur jeu, même si ces deux pays n’en ont pas montré beaucoup. Mais au moins, les Italiens sont restés dignes jusqu’au bout, acceptant leur élimination et affrontant ensemble les médias pour revenir sur cette sortie prématurée.

« Il n’y pas d’analyse autre que celle du classement de la poule à faire dans un premier temps. Nous sommes derniers avec deux buts, il n’y a rien à ajouter, nous ne méritons pas d’aller plus loin. On dit que notre équipe est trop vieille, mais je pense qu’il y avait la bonne combinaison, mais nous n’avons pas été assez forts », a résumé Gianluca Zambrotta, imité dans ses propos par le gardien Gianluigi Buffon, qui a assisté sur le banc à l’élimination de son équipe. « Ce n’est que justice si nous rentrons à la maison. Si nous ne pouvons pas battre la Slovaquie et la Nouvelle-Zélande, avec tout le respect qu’ils méritent, c’est que nous ne méritons pas d’aller plus loin. Depuis 2006, on a perdu des joueurs comme Del Piero, Totti mais peut-être qu’il nous manque un leader, surtout que Pirlo était blessé, mais on aurait du faire mieux », a expliqué le gardien turinois, qui sait que, à l’image de Laurent Blanc en France, Cesare Prandelli va devoir travailler à faire renaitre sa sélection de ses cendres désormais.