Le coup parfait de l’Italie

Le coup parfait de l’Italie

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Deux buts imparables de Mario Balotelli ont permis à l’Italie de s’imposer 2-1 face à l’Allemagne et de se qualifier pour la finale de l’Euro, dimanche face à l’Espagne. Les Transalpins ont affiché une maitrise à toute épreuve tout au long de la rencontre.


L’Allemagne était incontestablement le grand favori de cette deuxième demi-finale, ce jeudi au stade National de Varsovie, surtout après la prolongation disputée par l’Italie face à l’Angleterre, deux jours après la qualification de l’Allemagne, dimanche dernier. Mais le football est ainsi fait qu’il ne faut jurer de rien. Pourtant, la Mannschaft démarrait très fort, avec un sauvetage sur la ligne de Pirlo sur corner (5e) et un cafouillage qui voyait le ballon terminer de manière chanceuse à ras du poteau de Buffon (12e). Mais l’Italie rentrait progressivement dans le match, et allait le prouver de manière déterminée, avec un coup de tête imparable de Balotelli à bout portant, après un petit numéro de Cassano et un centre parfait venu de la gauche (1-0, 20e). Les Transalpins étaient euphoriques dans les deux moitiés de terrain. Buffon réalisait l’exploit sur une splendide volée de Khedira des 25 mètres qui allait dans sa lucarne (25e), tandis que Balotelli envoyait un missile à ras du poteau sur un long ballon en profondeur, et profitait d’un énorme oubli défensif pour doubler la mise (2-0, 35e). 


Décontenancés, les Allemands ne parvenaient pas à revenir au score malgré des changements très offensifs de la part de Löw, et un coup-franc sur la barre de Reus (62e). Au contraire, c’est l’Italie en contre qui avait de nombreuses occasions de se mettre définitivement à l’abri, mais Montolivo tergiversait, tandis que Marchisio (75e) puis Di Natale tiraient à côté malgré des positions idéales (82e). Derrière, l’Italie n’oubliait pas ses vertus, avec toujours un tacle salvateur défensif ou une parade de Buffon pour conserver cet avantage presque jusqu’au bout, puisqu'un pénalty généreux pour une faute de main était transformé par Özil dans les arrêts de jeu (2-1, 91e). 

Malgré des conditions défavorables, et un adversaire annoncé comme le finaliste en puissance, les joueurs de Prandelli ont apporté la meilleure réponse, avec un mental, une technique et un réalisme irréprochable. L’Espagne, qui sera elle aussi favorite dimanche à Kiev, est prévenue.