Pour Ménès, Pastore et Ibra ont fait payer les « ‍épiciers ‍» de l'ASSE

Pour Ménès, Pastore et Ibra ont fait payer les « épiciers » de l'ASSE

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Ecrasée par le Paris Saint-Germain en demi-finale de la Coupe de France mercredi (4-1), l’AS Saint-Etienne n’a pas profité des absences pour blessure côté parisien (Thiago Motta, Edinson Cavani et David Luiz) ni du calendrier qui lui était favorable. La faute aux dirigeants stéphanois qui, en refusant de reporter le match, ont motivé les hommes de Laurent Blanc auteurs d’une excellente prestation selon Pierre Ménès.

« Avec les blessés, trois matchs à jouer en une semaine et deux jours de récupération de moins par rapport à son adversaire, on pouvait pourtant penser que ce serait un match difficile pour Paris. La première réponse a été l’équipe alignée par Laurent Blanc, proche de ce qu’il pouvait faire de mieux avec son effectif du moment. Et ça s’est vu. Car le PSG a livré un match plein. Si on met de côté la très jolie égalisation de la tête d’Hamouma et l’occasion de 2-1 manquée par égoïsme par Erding, les Stéphanois n’ont pas existé dans ce match. Les Parisiens étaient surmotivés et, un peu comme à Marseille, ont évolué à un très haut niveau au milieu, avec un Verratti égal à lui-même et un Rabiot étonnant dans sa capacité à se mettre au niveau. Et que dire de Pastore, absolument invraisemblable dans ce match, notamment au cours d’une deuxième mi-temps qu’on peut qualifier de quasi-parfaite ? A la récupération comme dans les passes, l’Argentin a ouvert la boîte à chocolats à ses partenaires. Même si, évidemment, ce qui va rester dans l’histoire de ce match, c’est le nouveau triplé d’Ibrahimovic », a commenté le consultant sur son blog Canal+, avant de revenir sur le refus de l’ASSE.

« Un mot également pour parler des calculs d’épicier de Sainté dans cette affaire. Les Verts n’ont pas fait beaucoup d’efforts pour faciliter le report de ce match et aider le PSG à alléger son calendrier en vue de son quart de LDC. On peut dire ce qu’on veut, ça reste pour moi un manque de fair-play, a-t-il dénoncé. Alors évidemment, à la lecture du score, ça restera un point de détail. Mais peut-être que cette mauvaise volonté a contribué à la motivation de Parisiens qui n’ont fait montre d’aucun état d’âme. On verra s’ils seront dans le même état d’esprit samedi, face à Bastia, pour la première de leurs deux finales au Stade de France ». Nul doute que le PSG sera motivé à l’idée de remporter un titre et de se venger du Sporting qui l’avait battu en championnat (4-2, 20e journée).