ASSE, FFF, LFP, personne ne se bouge pour le PSG

ASSE, FFF, LFP, personne ne se bouge pour le PSG

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Rarement le calendrier, et une demi-finale de Coupe de France a priori classique, n’aura autant fait débat. Le match entre le PSG et Saint-Etienne, prévu le mercredi 8 avril, est coincé entre plusieurs gros matchs pour le club de la capitale, qui n’a pas obtenu de report de la part de la FFF, ni de pitié du côté de Saint-Etienne quand les Verts ont appris que Paris voulait inverser avec une rencontre de championnat. Mais pour Damien Degorre, journaliste à L’Equipe21, le problème de base est quand même lié au calendrier établi par la LFP qui place une finale de Coupe nationale quatre jours avant un quart de finale de Ligue des Champions.

« Saint-Etienne porte une partie de la responsabilité du non-report. J’ai déjeuné avec Bernard Caïazzo, le jour de France / Danemark. Son argument consiste à dire : « Nous étions d’accord pour reporter le match à condition que Paris soit libéré de tout match ce jour là, et là, ils veulent jouer contre Metz ». Je lui ai répondu que l’argument du PSG insistait sur le risque de prolongations contre Saint-Etienne, pas contre Metz, et potentiellement une demi-heure de plus dans les jambes. Il m’a répondu : « A ce moment là on s’arrête aux 90 minutes et on va aux penaltys ». Je ne crois pas qu’on puisse modifier les règlements de cette façon. Mais je comprends la position de Saint-Etienne. Ils auraient pu accepter car cela n’aurait pas été un drame de reporter un match à la fin du mois d’avril pour eux. Mais ce n’est pas la Fédération que je remets en cause, c’est plutôt la Ligue. Mettre la finale de la Coupe de la Ligue le samedi qui précède un quart de finale de Ligue des Champions, il n’y a qu’en France qu’on voit ça », a expliqué Damien Degorre, qui sait que la finale de la Coupe de la Ligue anglaise a déjà eu lieu, tandis que l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne se passent très bien de cette compétition.