Courbis pète un plomb sur Sochaux et Renard

Courbis pète un plomb sur Sochaux et Renard

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Le PSG déjà champion, Monaco certain de terminer deuxième, Lille quasi assuré de compléter le podium… Pour trouver du suspense en cette fin de saison, il faudra sans doute se diriger vers le bas de tableau où trois équipes peuvent encore accompagner Ajaccio et Valenciennes en Ligue 2. Si Guingamp s’est donné un peu plus de marge avec le point accroché à Monaco mercredi (1-1), Evian TG n’a qu’un seul point d’avance sur la zone rouge et Sochaux. Et compte tenu de la dynamique des deux équipes, il semble que les Lionceaux soient partis pour se sauver et condamner les hommes de Pascal Dupraz. Une tendance largement affichée dans les médias, ce qui agace non seulement l’entraîneur de l’ETG, mais aussi Rolland Courbis.

« Sochaux, c’est un peu l’équipe à la mode ; l’équipe imbattable ; l’équipe qui est préparée, psychologiquement, footballistiquement, médiatiquement et arbitralement pour se sauver, a lâché l’entraîneur montpelliérain en conférence de presse. Cette équipe de Sochaux a été prise en sympathie par tout le monde : les adversaires, la DNCG, les médias… J’écoutais Hervé Renard que je trouve très compétent et qui est arrivé pour le moment à faire d’un 19e, un 18e. Vous imaginez le Courbis s’il prend l’équipe quand elle est 17e et qu’il finisse 18e avec une équipe qui n’était pas préparée à se battre pour éviter la descente ? Maintenant, ces Sochaliens vont bénéficier du calendrier qui leur donne Rennes, à Rennes, lequel en sera à son troisième match de la semaine à cause de cette finale de Coupe de France mal placée et après avoir joué Paris. Nous allons voir Evian TG perdre contre Nice. Puis voir Sochaux battre Evian TG. C’est programmé ! Bravo Hervé Renard, bravo les Zambiens, bravo les poteaux, bravo le calendrier ! Bon, il y a la sympathie pour le petit. En Coupe, il y a le Petit Poucet, le David, le Goliath. Là, il y a le Sochaux. » Une sortie aussi virulente qu'inattendue de la part de Courbis, dont l'équipe ne craint plus la descente.