Pierre Ménès se paye Lavezzi et Cavani au nom du PSG

Pierre Ménès se paye Lavezzi et Cavani au nom du PSG

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Pour le moment sanctionnés, financièrement et sportivement, par leur club, Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani devraient prochainement reprendre normalement le cours de leur saison avec le PSG. Absents de la reprise et désireux de profiter d’une petite semaine de vacances en plus, les deux Sud-Américains ont mis leur club en porte-à-faux. En effet, Paris se devait de sanctionner ses deux joueurs, mais le club de la capitale ne peut pas non plus se passer de la moitié de sa ligne d’attaque pendant longtemps, avec deux joueurs d’une telle valeur qu’ils ne sont pas vendables en ce mois de janvier. Pour Pierre Ménès, tout a été fait en connaissance de cause de la part de Lavezzi et de Cavani, qui se sont ouvertement payés la tête du PSG, et ce n’est pas tolérable. 

« Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani ont été les grands animateurs de la période des fêtes. Pas en animant un éventuel et finalement assez classique feuilleton du mercato. Non, en se payant la tête de leur club, de leurs coéquipiers et de leur entraîneur. Les deux joueurs du PSG avaient rendez-vous juste après Noël pour un stage de trois jours à Marrakech. Autrement dit, un épouvantable pensum… Mais les deux Sud-Américains en ont décidé autrement. Ils ont carrément séché le stage, ne revenant en France qu’en 2015. L’argument avancé par les deux attaquants était le même : divorcés ou séparés, ils avaient souhaité passer plus de temps avec leurs enfants. Et là, on frôle le foutage de gueule caractérisé. Parce que des pères divorcés il en existe des millions dans le monde. Et puis, quand on émarge respectivement à 4,5 et 9 millions d’euros annuels, on doit pouvoir s’organiser pour faire venir ses enfants. Et puis, on n’envoie pas des photos avec un pote qui va courir le Dakar en moto (pour Cavani) ou en boîte flanqué de quatre bombasses latinas (Lavezzi). De retour en France, la machine à chouiner s’est mise en route. Cavani veut jouer dans l’axe et nulle part ailleurs. Lavezzi a fait encore mieux, il veut quitter Paris et évoque même l’arrêt de sa carrière dans quelques saisons. Reçus par les dirigeants parisiens, c’est peu dire qu’ils n’ont pas convaincu. Sanctionnés d’une retenue salariale pour les jours d’absence, c’est la loi, ils ont, pour l’heure, été écartés de l’équipe première. C’est bien gentil, mais la situation est intenable sur le moyen terme, Paris ne disposant comme attaquants que de Zlatan Ibrahimovic, Lucas et Jean-Christophe Bahebeck alors que le PSG est encore engagé dans quatre compétitions. On se dit quand même que le club et surtout son président auraient pu communiquer sur ce dossier et ne pas donner l’impression que Laurent Blanc était obligé de se débrouiller en attendant la fin de la saison », a remarqué dans sa chronique sur Direct Matin, le journaliste qui aurait aimé voir les dirigeants prendre la parole pour bien faire comprendre qu’une telle attitude ne pouvait pas passer.