Pierre Ménès accuse Silva et Cavani de plomber le PSG

Pierre Ménès accuse Silva et Cavani de plomber le PSG

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Depuis quelques mois, avec l’arrivée de stars internationalement reconnues au PSG principalement, le mot d’ordre est le même : le plus haut niveau ne s’atteint que par un professionnalisme de tous les instants, du travail acharné et une exigence impitoyable, de la préparation à la compétition, en passant par l’entrainement et le suivi médical. Mais tout cela n’est visiblement plus valable à l’approche de la Coupe du monde, constate Pierre Ménès, qui dénonce l’attitude de plusieurs joueurs, dont Lionel Messi, Edinson Cavani et Thiago Silva, qui ont selon le consultant de Canal + tellement peur de se blesser de manquer la Coupe du monde, qu’ils arrêtent de jouer avec leur club respectif. 

« Dans moins de deux mois, le coup d’envoi de la Coupe du monde au Brésil aura été donné. Enfin, si on veut faire preuve d’un zeste de mauvais esprit, ce n’est pas mon genre, vous me connaissez, on pourrait dire qu’elle a déjà commencé pour certains joueurs. Et pas des moindres. Pour comprendre, il faut revenir à la grave blessure au genou de Radamel Falcao en janvier dernier. Cet accident a eu une portée internationale et a surtout alerté les plus grands joueurs qui, depuis, gèrent leur saison. Enfin, gérer, c’est le mot poli. Prenons le plus grand d’entre eux en la personne de Lionel Messi. La star argentine du FC Barcelone erre sur le terrain comme une âme en peine. Soit il est totalement cuit physiquement, ce dont je doute, soit il attend patiemment le Brésil. Au PSG, les prestations de Thiago Silva et Edinson Cavani sont, elles aussi, pour le moins suspectes. Le défenseur brésilien marche et bougonne depuis plusieurs matchs, sa fracture du zygomatique lui ayant définitivement indiqué le sens de ses priorités.  L’attaquant uruguayen, lui aussi membre du club des blessés du mois de janvier, est aux abonnés absents depuis son retour. Ses prestations à Chelsea, en quart de finale retour de la Ligue des champions, et à Lyon, en championnat, en sont la preuve parfaite. On surveillera le niveau de jeu de ces joueurs, et d’autres encore, pendant le Mondial brésilien. Parce que niveau professionnalisme, c’est quand même moyen. N’oublions pas les clubs qui les payent, très cher, en attendant. Et qui sont un peu cocus, du coup », a indiqué, dans sa chronique sur Direct Matin, un Pierre Ménès qui insinue que Messi, Thiago Silva ou Cavani n’étaient pas vraiment motivés par leur quart de finale de la Ligue des Champions, ce qui paraît difficilement envisageable, même avec une Coupe du monde au bout. a