L’OM racheté et concurrent du PSG, Pascal Praud y croit

L’OM racheté et concurrent du PSG, Pascal Praud y croit

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Quand l’OM n’était pas un club en vente, les rumeurs se multipliaient régulièrement. Maintenant que c’est officiel, les bruits de couloir sur le rachat du club ne devraient pas manquer pendant un bout de temps, aucun repreneur solide n’étant pour le moment au portillon. C’est pourtant cela qu’il faut pour l’OM et le football français, estime Pascal Praud, qui ne porte pas vraiment le club provençal dans son cœur, mais reconnaît que l’arrivée d’un mastodonte capable de changer le visage de Marseille pourrait aussi servir au PSG, afin de raviver une concurrence au sommet qui n’est plus de mise depuis 20 ans.

« Au-delà des différences, des polémiques, qui séparent ou qui agitent depuis tant d’années Marseillais et ceux qui ne le sont pas, personne ne contestera que Marseille mérite une équipe de premier plan, que la domination du PSG exige un contrepoint, que la présence de l’OM au plus haut niveau est une nécessité absolue (je dis, je répète et je souligne : absolue) pour le succès de la compétition.

Permettez-moi de le penser et de l’écrire : nous sommes tous des Marseillais.

La Ligue 1 est dans une situation qu’elle a connue quand l’OM dominait le championnat et qu’il fallut trouver un adversaire à l’équipe de Bernard Tapie. Canal + inventa le PSG, version Michel Denisot. On connait la suite. La naissance d’une rivalité et des Classicos que les abonnés de Canal n’ont pas oubliés.

L’élimination de Paris à City prouve que le climat émollient qui entoure les sorties nuit aux footballeurs parisiens quand ils quittent le territoire. Ils ont perdu l’habitude de batailler chaque semaine. Monaco a laissé tomber l’ambition. Lyon compte sur son centre de formation. Bordeaux est aux oubliettes. Auxerre en Ligue 2. Nantes vise le milieu de tableau. Les premiers de la classe du monde d’hier traversent des temps difficiles.

Marseille a le passé, le stade, la culture, la ville, le public pour relever la tête. A condition que chacune des composantes fasse un effort et reste à sa place. Que le président préside, que l’entraineur entraîne, que les joueurs jouent. Et bien sûr que les supporters supportent », écrit ainsi sur son blog sur Yahoo le journaliste qui a connu l’OM au sommet en France et même en Europe dans les années 1990.