Ce Paris n'est pas « ‍bandant ‍», Caillot corrige le tir

Ce Paris n'est pas « bandant », Caillot corrige le tir

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« C’était trop écrit, ça manque d'émotion. Ce PSG ne me fait pas bander », avait lâché Jean-Pierre Caillot, lassé de voir les Parisiens humilier leurs adversaires les uns après les autres. C’est d’ailleurs le sort que pourrait connaître son Stade de Reims qui se déplace à Paris samedi, à l’occasion de la célébration du titre au Parc des Princes. Autant dire que les Rémois risquent de prendre cher… Peut-être la raison pour laquelle le président du club champenois a tenu à revenir sur ses propos polémiques.

« Je souhaite préciser ma pensée car j'ai l'impression que pour certains il y a eu un quiproquo. Il faut remettre les choses dans leur contexte où j'ai été appelé par ce journaliste après notre victoire face à Evian. On a échangé à la fois sur le match, l'entraîneur et il a ensuite embrayé sur le titre du Paris Saint-Germain. Evidemment qu'à aucun moment je n’ai critiqué le PSG, les gens du club et vous savez très bien qu'Olivier Létang (directeur sportif adjoint) a été notre directeur général donc on a une petite patte là-bas. Le PSG c'est un très beau champion, je ne discute pas du tout. Ce que j'ai voulu dire, c'est qu’en tant qu'amoureux de football, je trouvais que le championnat qui est souvent très critiqué, avait le mérite d'avoir eu 6 champions différents en 9 ans et que maintenant il y a une hégémonie prise par le PSG. C'est en ce sens-là que j'ai dit les choses », a corrigé Jean-Pierre Caillot sur RMC.

« Je pense que si le championnat se résume à une équipe qui écrase tout le monde… Même si on me dit que Lyon a titillé le PSG. Mais quand on a vu qu'ils se sont mis en route, ils ont rapidement rattrapé leur retard y compris au goal-average. C'est important que le PSG soit là ce n'est pas ce que je conteste, on sait l'importance qu'ils ont les Qataris. Mais ce qui serait souhaitable c'est qu'il y ait plusieurs locomotives. Mais si on a un seul champion, ce qui était mon propos, je pense que le public se désintéressera du football, car ce qui est beau c'est le suspense pour savoir qui va se qualifier, qui va descendre... Or si tout est arrêté d'avance, si comme aujourd'hui on s'aperçoit que les six premiers sont les six premiers budgets, et que personne n'est capable de venir les titiller... C'est cette pensée que j'ai voulu dire », a-t-il conclu, craignant certainement que la différence de budget entre le PSG et Reims se fasse sentir lors de la dernière journée de championnat.