Ce joueur qui refuse de gâcher sa carrière au PSG

Ce joueur qui refuse de gâcher sa carrière au PSG

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Toujours sous contrat avec le Paris Saint-Germain, Alphonse Areola a préféré repartir en prêt plutôt que de revenir au sein de son club formateur. Un choix qu’il ne regrette absolument pas.

Alphonse Areola au Paris Saint-Germain, ce ne sera toujours pas pour cette saison. Le gardien de 22 ans a choisi d’être prêté pour la troisième fois consécutive, cette fois à l’étranger puisqu’il s’est engagé en faveur de Villarreal. Une décision totalement assumée de la part de l’ancien Bastiais, qui estime qu’un retour au club de la capitale freinerait sa progression.

« Dès le début, on a été très clair avec les dirigeants de Paris. On a discuté avec eux pour leur expliquer que mon objectif était de continuer à jouer. Après deux saisons pleines, je ne voulais pas m'arrêter et m'asseoir sur le banc, a expliqué Areola à So Foot. Ça aurait complètement stoppé ma progression. Et je pense que l'intérêt était commun, autant pour moi que pour le PSG. Ça n'aurait pas servi à grand-chose pour Paris de me mettre en troisième ou en quatrième gardien. On verra bien ce qu'il se passe la saison prochaine, mais tout dépendra de mes performances. Je viens de franchir un palier en matière de club. Désormais, il faut que je le fasse sur le terrain, au niveau européen. » Et l’arrivée de Kevin Trapp n’a fait que confirmer les doutes de l’international Espoirs français.

« C'est un gardien qui a deux ans de plus, donc plus d'expérience au haut niveau que moi. Je pense que c'est ce qui a fait pencher la balance. Personnellement, je n'ai pas eu de discussion avec les dirigeants vis-à-vis du transfert de Trapp, je n'étais au courant de rien. De toute façon, ça ne change pas grand-chose pour moi, je ne voulais pas m'asseoir sur le banc, a-t-il insisté. Si j'étais resté à Paris cette saison, j'aurais gâché mes deux saisons de Lens et de Bastia. Après, dans un coin de ma tête, je pense toujours à m'imposer un jour au PSG. » Reste à savoir si les dirigeants parisiens envisagent cette hypothèse.