BRP rendu furieux par les pro-Ibra qui sont anti-Cavani

BRP rendu furieux par les pro-Ibra qui sont anti-Cavani

Photo Icon Sport

Bruno Roger-Petit commence à sérieusement s’énerver face à ce qu’il estime être une campagne contre Edinson Cavani au Paris Saint-Germain, alors que les mêmes critiques semblent moins acerbes lorsqu’il s’agit de viser Zlatan Ibrahimovic. Pourtant, pour BRP il est évident que l’on assiste actuellement à un passage de témoin au PSG, El Matador étant actuellement en train de surpasser Ibra. Et Bruno Roger-Petit de monter dans les tours sur ce blog face à ce qu’il estime être un aveuglement total.

« Ibrahimovic continue d'être traité par des médias paresseux comme s'il était encore le héros du PSG, L'incontournable. L'indispensable. Et Cavani est toujours l'erratique et imprécis avant-centre, ce boulet qui ne marque pas assez et est techniquement pauvre. Et les uns et les autres (les mêmes en vérité, tant un Cavani hater est souvent un Ibrahimovic lover) continuent de répéter à l'envi ce qui n'est plus une vérité. Au risque de l'erreur.  En se cantonnant à rabacher toujours le même Crédo, "Ibra est notre guide, Cavani son démon", bien des observateurs passent à côté de l'essentiel. Ils ne disent pas ce que le public du Parc des Princes et les téléspectateurs voient. Une transition est à l’œuvre. Un passage de témoin. Une prise de pouvoir sur le front de l'attaque du PSG (…) Au PSG, c'est un peu la même chose : le croisement des courbes entre Cavani et Ibrahimovic est en train de s'opérer. Donc, il y a bien décalage. Tandis que Canal Plus (entre autres) continue de tenter de faire vivre le produit d'appel marketing Ibrahimovic (erreur que ne commettent pas les concurrents de Bein Sport) saluant chacun de ses retours comme ceux de Caius Maximus dans Gladiator, le public à qui on ne la fait pas voit l'essentiel : Ibra est entré dans un déclin visible à l'oeil nu, tandis que Cavani a pris un nouvel élan. Le premier match de Ligue des Champions de la saison contre Malmö porte la marque de ce changement. Les images disent la vérité. D'un côté, Ibrahimovic, à la peine revenant (encore) de blessure. Mangeant des occasions. Un peu lent. Un peu lourd. De l'autre, Cavani, en pleine forme. En pleine ascension. Vif. Ondoyant (…) Ce déclin d'Ibra sert Cavani. Il le libère. Quand Ibra n'est pas là, l'uruguayen est dégagé de l'encombrante statue du commandeur. Et quand Ibra est là, il est désormais obligé de jouer de telle façon que Cavani jouit de plus d'avantages que d'inconvénients à partager le front de l'attaque avec le suédois. Et les buts s'accumulent. Et Christophe Dugarry n'a pas fini de manger sa casquette. Sous la pression de Cavani, le roi Ibra règne encore sur le PSG, mais il ne gouverne plus », fait remarquer Bruno Roger-Petit, qui ne cache pas, lui, qu’il est déjà prêt à faire d’Edinson Cavani le nouvel empereur de Paris.