OM-OL, faut-il attendre des morts demande Balbir ‍?

OM-OL, faut-il attendre des morts demande Balbir ?

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Un service de sécurité incapable de permettre à un joueur de tirer un corner, des bouteilles en verre qui tombent sur la pelouse, une potence montrée dans les tribunes, certaines images de dimanche soir n’avaient pas grand chose à voir avec du football. Pour Denis Balbir, cela a été un choc, et cela doit déboucher sur une prise de conscience avant qu’il ne soit trop tard. Des évènements bien plus sombres auraient pu se passer au Stade Vélodrome, et le consultant de Yahoo ne félicite pas Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas pour leur attitude dans cette affaire. 

« Il faut être bien lucide sur le fait que dimanche, la France du foot a de nouveau été ridicule, mais que le match aurait pu basculer encore plus dans l'horreur, la honte et la mort. Oui. La mort. Une bouteille en verre jetée sur le crâne d'un joueur de Football, c'est une mort possible, un traumatisme terrible pour le football en général à 8 mois de l'Euro. Comme si cela ne suffisait pas, au lieu de faire retirer la potence de Valbuena brandi dans une enceinte sportive au moment où l'actualité nationale et internationale est des plus sombres, paraissait être la moindre des choses.
En rappelant les erreurs d'arbitrage qui ont privé son club de la Ligue des Champions, le Président de Marseille dont l'agenda, tout à coup s'est empli de réunions, a été ridicule, puis pire, il l'a été en expliquant les mauvais gestes d'idiots dangereux par soi-disant, les mauvaises décisions de Monsieur Buquet.
A lui de trouver des solutions, au Président Aulas, aussi de trouver des solutions pour qu'il ne cautionne pas toujours ses propres fanatiques qui ne sont pas les derniers, notamment lors de derbies pour toucher le fond, rivalisant de banderoles, de chansons et de cris méprisants à l'encontre des Stéphanois. Un jour, la frontière entre le folklore et le drame sera franchie et au lieu de compter les points qui séparent les uns et les autres au classement, on comptera les morts… », a expliqué Denis Balbir, pour qui ces incidents ne se limitent clairement pas au Vélodrome et aux supporters marseillais.