OL ‍: Il y a eu Coupet et Lloris, il y aura Lopes

OL : Il y a eu Coupet et Lloris, il y aura Lopes

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Etre peu sollicité et parvenir à être décisif, telle est la marque des grands gardiens modernes, qui n’ont plus vraiment l’occasion de sortir 10 parades par match désormais.

C’est le nouveau quotidien d’Anthony Lopes, qui se retrouve à Lyon dans une équipe qui domine souvent les rencontres, et concède peu d’occasions nettes de but. Néanmoins, quand cela arrive en toute fin de rencontre comme le week-end dernier face à Ajaccio, sortir la parade décisive qui permet de conserver la victoire est d’autant plus primordial. De quoi faire la fierté de Joël Bats, son formateur, qui a vu passer avant lui Hugo Lloris et Grégory Coupet. Une tradition des grands gardiens qui se poursuivra donc avec le Portugais, affirme Gilles Rousset, qui a également formé et suivi Lopes pendant trois saisons avec les jeunes de l’OL.

« Au poste de gardien, il n’y a pas 50 occasions. Quand elle arrive, il faut la saisir. Il l’a saisie. Il a fallu le gérer. Il a tellement un tempérament de compétiteur que parfois ça prenait le dessus sur sa sérénité. Il était frustré. On s’est accrochés quelquefois. Mais il a toujours cru en lui. La frustration fait partie de la formation. Cette saison où il a mangé son pain noir, ça lui a fait du bien, ça l’a endurci. Il est dans la lignée des Coupet et Lloris. Il n’a pas à rougir devant ses prédécesseurs. Il faut encore qu’il gagne en expérience. Hugo et Greg ont eu la chance de jouer de grands matchs européens. Ces rencontres font grandir », a expliqué l’ancien gardien de l’OL dans les colonnes d’Aujourd’hui en France. Nul doute que Lopes ne demande que ça : jouer des rencontres de haut niveau en Coupe d’Europe avec son club formateur.