OL ‍: L'ancien patron des arbitres sait pourquoi Vasilyev accuse

OL : L'ancien patron des arbitres sait pourquoi Vasilyev accuse

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Ancien arbitre et président entre 2008 et 2010 du Syndicat des Arbitres de Football Elite, Eric Castellani a réagi, sur Europe 1, aux propos de Vadim Vasilyev, lequel accuse les arbitres de favoriser ouvertement l'Olympique Lyonnais. Pour l'ancien officiel, le vice-président de l'AS Monaco délire totalement avec cette théorie du complot pro-OL, et Vasilyev masque, selon lui, avec cette charge sur les arbitres son absence de courage face à Jean-Michel Aulas.

« Il est vrai que par le passé, Lyon a souvent profité des erreurs d’arbitrage. Mais il y a des raisons à cela. Lyon a longtemps dominé le championnat de France. Et lorsqu’il y a des erreurs d’arbitrage, elles avantagent beaucoup plus l’équipe qui attaque que l’équipe qui défend. De là à dire que les arbitres ont dans l’esprit de favoriser Lyon est totalement faux. C’est même inadmissible de la part de Vadim Vasilyev (…) Celui qui a officié pour le match Monaco-Lyon, Ruddy Buquet, est un arbitre qui a le vent en poupe au niveau européen. S’il était soupçonné une seule seconde de tricherie, il risquerait sa carrière. De plus, il est impossible aux arbitres de tricher dans notre championnat. Ils gagnent toujours plus dans leur fonction d’arbitre que dans leur profession. Et au terme de leur carrière, il touche une très belle prime pour chaque année d’exercice. S’il était suspecté, il serait immédiatement mis sur la touche, a expliqué Eric Castellani, qui estime surtout que le dirigeant monégasque n’a pas eu le courage de s’attaquer à Jean-Michel Aulas, alors il a préféré s’en prendre aux arbitres.  C’est surtout le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, qui concentre autant les critiques. C’est un homme qui a réussi  en tant que président de club. C’est aussi quelqu’un d’intelligent, qui sait publier le petit tweet pour détourner l’attention sur lui. Dimanche, il y a eu une grosse faute de hors-jeu oublié sur le deuxième but de Mario Balotelli face à Dijon et pourtant, personne ne s’en est ému. Pour Vadim Vasilyev, il est plus facile de s’attaquer au plus faible, c’est-à-dire l’arbitre, qu’à Jean-Michel Aulas en personne. »