L'OL devait-il sacrifier Duverne pour en arriver là ‍?

L'OL devait-il sacrifier Duverne pour en arriver là ?

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Arrivé en fin de contrat à l’Olympique Lyonnais en mai 2014, Robert Duverne, emblématique préparateur physique des grandes années du club rhodanien, n’avait pas été conservé. Il payait là au prix fort les nombreuses blessures intervenues à l’OL, Jean-Michel Aulas souhaitant apporter du sang neuf, et des idées nouvelles au sein du staff d’Hubert Fournier, lequel remplaçait au même moment Rémi Garde. A l’époque, cette décision avait fait tousser, car Robert Duverne était une figure emblématique de l’Olympique Lyonnais. Un an et demi plus tard, force est de constater que le problème des blessures récurrentes à l’OL n’est toujours pas réglé, et elles suscitent toujours autant d’interrogations. Samedi, après la sortie de Milan Bisevac contre Reims, Pierre Ménès s’est étonné de cette situation faisant remarquer que les joueurs ne pouvaient pas être les seuls accusés de cette situation qui plombe Lyon. Et ce lundi, le quotidien Le Progrès pointe également du doigt cette incroyable situation qui touche le club rhodanien.

A l'OL de nombreuses questions sont posées

« Rafael, Bisevac, Yanga-Mbiwa, Bedimo. Voilà une défense qui conviendrait à beaucoup de clubs de L1, à commencer par l’OL. Le problème, c’est que ce quatuor a pris son ticket à l’infirmerie atteint du même mal : les ischio-jambiers. Cette hécatombe provoque naturellement nombre de questions. Les entraînements sont-ils adaptés ? L’hygiène de vie est-elle respectée ? La gestion des joueurs est-elle toujours pertinente ? Ces interrogations pèsent sur le climat lyonnais et nous renvoient au limogeage de Robert Duverne. Les maux n’ont pas disparu et causent des dommages dans une saison où l’OL est censé jouer le plus longtemps possible tous les trois jours », écrit Antoine Osanna, qui suit de longue date l’Olympique Lyonnais et constate que sur le plan physique les saisons se suivent…et se ressemblent.