Duverne et l'OL, un divorce pas vraiment à l'amiable

Duverne et l'OL, un divorce pas vraiment à l'amiable

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En fin de contrat à l’Olympique Lyonnais, Robert Duverne sait que le 30 juin prochain il devra vider son bureau à Tola Vologe, mais contrairement à Rémi Garde ce ne sera pas un choix personnel. Le préparateur physique emblématique de l’OL n’a rien vu venir de la part de Jean-Michel Aulas, le patron de l’Olympique Lyonnais confirmant lors de la présentation de Hubert Fournier qu’il n’allait rien proposer à l’homme au chronomètre. Et même si le club rhodanien est toujours en quête d’un préparateur physique, et pourrait l’avoir trouvé du côté du centre de formation de l’AS Monaco, le sujet est encore sensible. Dans le Progrès, Robert Duverne vide son sac et reconnaît qu’il a du mal à accepter la manière dont l’OL s’est comporté avec lui. « On m’a dit qu’on était désolé, que le voeu du président était que je continue, mais Hubert Fournier m’a expliqué qu’il souhaitait venir avec son préparateur. Je peux le comprendre bien sûr, mais cela a été un choc pour moi de l’apprendre si tard, alors que j’étais déjà sur le programme de la prochaine saison. Je suis meurtri, parce que j’avais en tête d’être toujours là à l’entrée dans le Grand Stade. Par respect pour le club, et parce que Rémi Garde a souhaité attendre le dernier moment pour se déterminer, je ne me suis pas mis sur le marché. Maintenant il est tard pour trouver un poste dans un club », a reconnu Robert Duverne. Trouver un autre club, une expérience qu’il a déjà connue en 2010, après le Mondial où il avait eu son heure de gloire lors d’un fameux face-à-face avec Patrice Evra à Knysna. Passé par Arles-Avignon et Aston Villa, Duverne était revenu à l’OL en 2011 pour travailler sous les ordres de Rémi Garde.