Dans la bataille OL-OM, Aulas vient chiper des pépites à Marseille

Dans la bataille OL-OM, Aulas vient chiper des pépites à Marseille

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La rivalité entre Lyon et Marseille a pris une autre dimension cette saison. En effet, après le dernier « Olympico » marqué par le but refusé à Lucas Ocampos (0-0, le 15 mars), les deux clubs n’ont cessé de se chamailler dans la presse ou sur les réseaux sociaux. Autant dire que le départ de Jérémy Morel pour l’OL n’a rien arrangé, sachant que le club rhodanien a des vues sur André-Pierre Gignac et Nicolas Nkoulou, ainsi que sur les pépites du SC Air Bel dans la région marseillaise. Un partenariat est effectivement à l’étude selon le président Chaïb Draoui.

« J'ai été reçu par le président Aulas il y a à peu près un mois. (…) Il m'a fait une proposition par rapport aux équipementiers du club et sur une aide financière que je suis en train d'étudier, a révélé au Phocéen le dirigeant en colère contre l’OM. Nous, on est Marseillais et on aime notre club, mais on n'arrive pas à discuter. Cela fait des années que j'essaye de travailler avec l'OM. On nous dit toujours que l'on va travailler ensemble et, au dernier moment, on fait marche arrière. Après tous ces échecs, on a décidé de s'orienter vers d'autres clubs français, vu qu'ici ça ne les intéresse pas », a-t-il expliqué en dénonçant l’incompétence de la direction marseillaise alors que le SC Bel Air est une véritable mine d’or en termes de jeunes joueurs.

« On ne demande pas d'argent, on n'est pas des agents. L'OM travaille avec Adidas depuis des années, qu'est-ce que ça leur coûte de nous équiper sur deux ou trois ans ? Pour eux, c'est une goutte d'eau dans la mer. S’ils me proposent d'équiper mes minots, je signe tout de suite, mais même pas ça, a poursuivi Chaïb Draoui, avant de se plaindre des manœuvres de l’OM concernant un joueur U13 prometteur. Au lieu de venir nous rencontrer comme l'ont fait Chelsea et Lyon, ils sont directement allés voir les parents dans notre dos. C'est inadmissible de se comporter comme ça, alors qu'on leur a donné beaucoup de gamins. » Vincent Labrune va donc laisser Jean-Michel Aulas lui voler de jeunes Marseillais sous son nez.