C’est un peu le bordel dans le vestiaire de l’OL reconnaît Koné

C’est un peu le bordel dans le vestiaire de l’OL reconnaît Koné

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Ce jeudi, l’OL se rendra à Séville pour son premier match de poule d’Europa League avec l’intention de redresser la barre d’un navire qui tangue sérieusement depuis plus d’un mois. De l’extérieur, c’est plus le niveau de jeu, le manque d’agressivité, ainsi que les départs cumulés de joueurs expérimentés qui semblent faire défaut. Mais de l’intérieur, on peine à y voir clair dans l’effectif lyonnais, où personne ne parvient réellement à transcender cette équipe. Dans L’Equipe, Bakary Koné explique pourquoi il a pris la parole devant le groupe après la défaite à Evian, et surtout que la hiérarchie est très confuse en l’absence d’un réel leader dans le groupe. Et forcément, cela joue, notamment sur le comportement des jeunes qui manque d'un cadre capable de les remettre sur le droit chemin.

« La moitié de l’équipe est très jeune et pour beaucoup, je suis le grand frère. Avec mon expérience en équipe nationale, j’essaie de faire passer le message de ne jamais rien lâcher, même quand on n’est pas bons. Même quand tu n’es pas bon, il faut trouver le moyen de mettre les autres dans les meilleures conditions. Ton comportement et ton caractère peuvent agir sur l’équipe. Je ne dirais pas qu'on manque de leaders. Mais on a vraiment besoin de trouver la cohésion qu’il faut. Après, les leaders, ça se crée, ça ne se désigne pas. Et le groupe n’est pas encore totalement en cohésion pour les créer. Il faut que les jeunes et les anciens se mettent ensemble pour qu’on montre une autre image de nous. On commence à comprendre les choses. Actuellement, tout le monde essaie de prendre la parole même s’il n’y a pas encore quelqu’un qui mobilise tout le monde. Il faut aussi quelqu’un pour cadrer les jeunes, les mettre dans des bonnes conditions pour qu’ils apportent plus à l’équipe : quand j’ai commencé, j’ai eu besoin de cadres pour me dire quoi faire, pour m’engueuler sur des actions… », a expliqué le défenseur burkinabé, qui, avec ces propos, demande clairement un patron dans un vestiaire lyonnais qui a perdu beaucoup de joueurs d’expérience ces dernières années.