Aulas sait que ça énerve, mais l'OL est encore devant le PSG

L’Olympique Lyonnais rentre la tête dans les épaules en attendant des jours meilleurs, et si forcément il sait que cela n’est pas facile, Jean-Michel Aulas en est toujours persuadé les jours meilleurs se profilent pour l’OL. Le Stade des Lumières met des étoiles dans les yeux du patron de Lyon et il tient toujours fermement à remettre les pendules à l’heure face aux concurrents de l’Olympique Lyonnais, même s’il sait d’avance que cela va agacer ses détracteurs. Mais cela, Jean-Michel Aulas ne s’en soucie pas réellement, et ce n’est pas nouveau.

« Ça énerve certaines personnes lorsque je dis que Lyon est toujours le premier club français à l’indice UEFA, mais c’est la réalité. Là j’ai envie de dire que, dans cinq ans, dix ans, l’OL, grâce aux choix stratégiques opérés, sera parmi les grandes écuries européennes. Comme l’ont fait le Bayern Munich, Arsenal, Dortmund. Déjà, vis-à-vis des autres clubs français, on a pris une longueur d’avance avec ce stade privé. En France, ce sont soit des stades municipaux ou bien des partenariats public-privé avec des enceintes qui n’appartiendront pas aux clubs, explique, dans un entretien accordé à notre confrère Razik Brikh pour Lyon-Capitale, le président de l’Olympique Lyonnais, rappelant au passage qu’on lui a souvent reproché d’avoir raison trop tôt. Lorsque je suis arrivé à l’OL, qu’on était une association et que je parlais d’une société anonyme, on a dit que, soit j’étais un peu fou, soit trop ambitieux ou trop intéressé. Jusqu’à présent, l’expérience a démontré que je n’ai jamais tiré aucune ressource de l’Olympique lyonnais. C’est même plutôt l’inverse. J’ai mis tout ce que je pouvais mettre dans l’écosystème. Pour donner à Lyon une équipe parmi les meilleures d’Europe. On va donc continuer dans ce sens-là. » Des messages positifs qui mettront un peu de baume au coeur des supporters de l’Olympique Lyonnais dans une période un peu délicate après une si longue hégémonie en Ligue 1.