Kita tire le signal d’alarme à Nantes

Kita tire le signal d’alarme à Nantes

Photo Icon Sport

Le président du FC Nantes est conscient que son équipe joue avec le feu, mais il garge la tête froide...pour l'instant.

Depuis le limogeage de Michel Der Zakarian et son remplacement par Elie Baup, Waldemar Kita se faisait discret. Mais la situation toujours aussi dangereuse du club au classement de Ligue 1 incite le président nantais à sortir de son mutisme et à reconnaître dans L'Equipe qu'il commence à penser à une éventuelle relégation.

« J'ai toujours dit que le maintien était loin d'être acquis, que ce serait dur jusqu'au bout. C'est difficile de se maintenir en Ligue 1. Surtout quand on voit ce qui se passe. À Saint-Étienne, à 1-2, on fait une tête sur la barre. On aurait pu revenir avec un nul. Contre Grenoble, la semaine d'avant, on se fait reprendre dans les arrêts de jeu. On est dans une situation délicate. Les joueurs semblent vouloir bien faire, mais les consignes ne sont pas toujours respectées. Ça ne se passe pas comme on le souhaiterait. Je suis très inquiet », confie Waldemar Kita. Et la lecture du classement lui donne raison puisque le FC Nantes n'est qu'à trois points du duo Caen-Sochaux, avec de plus un goal-average guère reluisant.

 

Pour le président nantais, même si rien n'est évidemment joué, il doit quand même réfléchir à ce que pourrait être la prochaine saison du club si le FC Nantes devait retomber en Ligue 2.

«  En tant que chef d'entreprise, j'envisage le pire. Sinon, je serais inconscient. Mais ce raisonnement n'est pas nouveau. Je l'ai adopté dès le début de la saison, pas seulement depuis quatre matches. Il reste onze journées. Ça fait trente-trois points à prendre. Si on pouvait en prendre entre douze et quinze, ce serait parfait. Mais bon, on a tous la même vision », constate le patron des Canaris, qui précise toutefois qu'il restera à Nantes même si le pire se produisait.