Nicollin dit « ‍quelques conneries quand même ‍»

Nicollin dit « quelques conneries quand même »

Photo Icon Sport

La semaine passée, le Conseil national de l’éthique a suspendu pour deux mois avec sursis Louis Nicollin pour différents propos et notamment un « le conseil de l’éthique je lui pisse à la raie » qui n’avait pas plaidé en faveur du président de Montpellier. Avec du recul, Loulou Nicollin admet qu’il va parfois trop loin, mais semble finalement se plaire dans ce rôle de grande gueule du foot français.


« Ce sont surtout les questions que l’on me pose parfois qui me font déraper. Quand on me dit que Brest et Montpellier n’ont pas leur place en tête de la première division, forcément, ça me fait mal parler. Si j’avais pu, à celui qui m’a posé la question, si j’avais été dans un bureau, je lui aurais mis une pêche dans sa gueule. C’est ce qu’il méritait, balance le président héraultais dans France-Soir avant de baisser d’un ton et d'admettre qu'il était parfois excessif. Il faut avouer que je dis quelques conneries quand même (rire). À partir de là, il faut le reconnaître et se taire. J’ai 5.000 employés et, quelque part, ça me fait un peu sourire quand on veut me donner des leçons de morale. Sur le football, je dois sûrement en recevoir. Sur la vie, non ! Quand je suis avec ce Conseil, il me raisonne et est là pour le bien du football. Il m’a fait une leçon de morale que je ne voulais pas accepter mais que j’accepte finalement. J’ai écouté. Soi-disant, je représente quelque chose dans le football français et je n’ai pas à dire des mots comme ceux-là. Mais comme je l’ai déjà dit, dans mon métier – les poubelles – on n’est pas des littéraires. Ce dont j’ai peur, c’est de ne plus avoir le droit de parler à la presse. Donc il faut que je fasse attention. Je ne sais pas si ça vous manquerait. Il n’y a pas eu de pétition en tout cas pour me faire taire…»