Montpellier, une pelouse de rugby et une place dans le Top13

Montpellier, une pelouse de rugby et une place dans le Top13

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Rolland Courbis, entraineur de Montpellier, après la victoire 2-0 devant Evian : « On a joué un match pas facile à préparer pour le staff, pas facile à jouer pour les joueurs, pas facile à jouer sur cette pelouse. Je profite de le dire car nous avons gagné. Malgré cette pelouse, malgré le travail des jardiniers, nous avons joué sur une pelouse qui est tout sauf une pelouse pour jouer au football. Malgré tout, nous avons réussi avec beaucoup de bonne volonté à construire quelques actions pour en concrétiser une dans un premier temps, puis une autre pour faire le break. Quand on a raté deux ou trois fois le break, je me suis dit que l'on allait se faire égaliser à la 92e minute. J'ai pu voir comment un entraîneur peut être heureux quand il marque un but à la 92e minute. En plus, après les cinq bosses prises sur la tête à Lyon, cela nous permet de mettre notre goal-average à zéro. Avec des victoires devant les copains que sont Metz, Lorient, Guingamp et l’Evian-TG, nous sommes sur le podium du Top 13. Nous ne sommes toujours pas près de la 18e place. Dans une période où on n'est pas en confiance, on joue sur un terrain comme ça, on fait avec. D'ici trois semaines, et le match face à Toulouse, il y aura une amélioration de cette pelouse. Cela va lui faire du bien à Bérigaud, mais à nous aussi. Tant mieux pour lui. Jouer attaquant n'est pas facile. C'est difficile de s'adapter lors de la première saison. Je fais preuve d'indulgence pour Bérigaud et Barrios. Je vais continuer à en avoir. Après douze journées, nos attaquants font un départ moyen. On fera un premier bilan en décembre, puis en mai. On a 17 points en douze journées, il y a mieux, mais il y a pire ».