Paris perd pied sur le Rocher

Paris perd pied sur le Rocher

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Paris a progressivement perdu le fil d’un match pourtant bien entamé à Monaco pour s’incliner 2-0 et perdre Sessegnon, expulsé sur la fin.

En dépit de l’état une nouvelle fois déplorable de la pelouse du Stade Louis-II ce dimanche soir, Monaco et le PSG ont fait de nombreux efforts pour rendre cette ultime rencontre de la cinquième journée la plus agréable possible. Elle le fut avec un retournement de situation progressif en faveur d’une formation de la Principauté de plus en plus impressionnante à domicile, et qui a terminé très fort.

 

En première période, les Parisiens affichaient une maitrise collective intéressante, mais se heurtaient à une défense monégasque très présente physiquement, à l’image de plusieurs retours décisifs de Mongongou. Malgré la supériorité technique des joueurs du PSG, Monaco allait progressivement multiplier les occasions, avec deux frappes tendues d’Alonso, les premières tentatives de Gudjohnsen et les débordements affolants de Nêné. Malgré cela, le score restait vierge à la pause.

 

En seconde période, le lent réveil monégasque se confirmait, même si les occasions étaient moins franches. Le déclic intervenait sur une ouverture à priori anodine en profondeur, sur laquelle Park était abandonné par Armand puis Traoré. Suffisant pour le Sud-Coréen pour tromper Coupet d’une frappe croisée en force (1-0, 82e). Cette fragilité défensive en l’absence de Mamadou Sakho avait le don de régénérer les Monégasques en fin de rencontre, et Néné prenait avec réussite sa chance aux 20 mètres grâce à une frappe à ras de terre (2-0, 88e). Frustrés, les Parisiens terminaient très mal le match avec l’expulsion inutile de Sessegnon, coupable d’un geste très dangereux sur Adriano, et expulsé immédiatement juste après avoir récolté un avertissement pour contestation (90e). Pour Paris, la réception de Lyon s’annonce d’ores et déjà plus compliquée que prévue, même s’il s’agira surtout de garder le contact avec la tête. A Monaco, même sans Coutadeur et avec un Gudjohnsen en petite forme, la nouvelle solidité de l’équipe de Guy Lacombe laisse entrevoir des lendemains meilleurs.