Monaco plonge Bordeaux dans le doute

Monaco plonge Bordeaux dans le doute

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En s'imposant 2-0 à Bordeaux, Monaco a prouvé que le champion de France était dans une passe délicate. Les Girondins vont devoir retrouver leurs esprits alors que le marathon ne fait que commencer.

A la peine en championnat, Bordeaux est tombé de haut devant ses supporters en s’inclinant mercredi en Coupe de France contre Monaco (0-2). Une grosse déception pour Laurent Blanc qui ne voulait pas galvauder cette épreuve, même si le calendrier ainsi allégé rendra probablement service à l’entraîneur bordelais.


Pourtant, les champions de France entamaient pied au plancher la rencontre avec deux énormes occasions signées Cavenaghi (9e) et Trémoulinas (15e) dont le coup-franc heurtait la transversale de Ruffier. Mais Monaco trouvait peu à peu ses marques et sur un coup-franc de Nenê, Park adressait une reprise de la tête que Ramé réussissait à repousser, mais Traoré, bien placé, réussissait à marquer (0-1, 27e). Sur la remise en jeu, Bellion était tout près d’égaliser, mais Ruffier était vigilant. La pause arrivait au bon moment pour des Bordelais un peu décontenancés, mais c’est le ciel qui allait se mettre en vedette. Une véritable tempête de neige s’abattait sur Chaban-Delmas, obligeant l’arbitre à repousser d’un bon quart d’heure la reprise du match, le temps que les lignes soient retracées.


La seconde période, disputée sur une pelouse très délicate, était un brin ennuyeuse. Et Monaco allait assurer sa qualification pour les quarts de finale grâce à Maazou, qui du plat du pied, ne laissait aucune chance à Ramé (55e). La messe était dite, même si Laurent Blanc tentait un coup de poker en changeant trois joueurs d’un seul coup à l’heure de jeu. La suite ne changeait pas grand-chose, Bordeaux semblant n’avoir aucune solution au dispositif mis en place par Guy Lacombe. Et c’est logiquement que la formation de la Principauté continuait sa route en Coupe de France, tandis que pour les Girondins le rêve d’un triplé national est désormais à conjuguer au passé.