Monaco peut viser le titre grâce à son attaque flamboyante…

Monaco peut viser le titre grâce à son attaque flamboyante…

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N’en déplaise à Christophe Dugarry et aux autres détracteurs de l’AS Monaco, les hommes de Leonardo Jardim réalisent une superbe deuxième partie de saison, notamment grâce à une meilleure efficacité offensive. En effet, Monaco ne se contente plus de défendre, ce qui lui permet de viser plus haut en championnat et en Ligue des champions, comme l’a noté Thierry Clopeau.

« On les avait peut-être condamnés un peu trop tôt. En fin d’année 2014 on ne donnait pas cher de leur peau, ni en Ligue 1, ni en Champions League. L’entraîneur Leonardo Jardim était vilipendé par les observateurs sur son jeu ultra défensif. C’est vrai qu’on s’ennuyait ferme avec l’AS Monaco, se souvient le journaliste sur Yahoo Sport. Et puis il y a eu une embellie, un déclic. L’équipe a pris conscience de son potentiel énorme. Oubliés les départs médiatiques de James Rodriguez et Falcao l’été dernier. Place même au jeu et à l’attaque. Depuis 3 semaines l’AS Monaco enchaine les cartons et ses attaquants retrouvent de l’allant. 3 buts c’est désormais le tarif de l’AS Monaco en championnat. Jamais on n’aurait imaginé pareil score avec les monégasques en 2014. Il faut dire que Leonardo misait tout sur son catenaccio à la portugaise. Depuis la victoire à Arsenal  (3-1) ce n’est plus la même musique », a-t-il commenté, avant d’évoquer certains cas individuels.

« Sur le plan individuel en plus de Berbatov (7 buts), Martial l’ex-Lyonnais se met au diapason (4 buts lors des 3 dernières rencontres), tandis que Moutinho quasi absent en 2014 se met lui aussi sur son 31. Il est redevenu le formidable passeur et distributeur qu’il a été, a encensé Clopeau. Kondogbia et Fabinho sont véritablement en forme internationale et montent en puissance portés par la C1. (…) Si les monégasques restent dans cette spirale positive ils pourraient bien alors pour la première fois de la saison monter sur le podium. Pour le titre on en reparlera mais je me dis que ce n’est pas mort. Loin de là… »