Transferts de l’OM, offshore, Qatar et étude des comptes au menu

Transferts de l’OM, offshore, Qatar et étude des comptes au menu

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La semaine dernière, les dirigeants, anciens et présent, de l’OM ont été entendus par la police au sujet de plusieurs transferts jugés suspicieux. Une enquête qui a donc connu un gros coup de projecteur, même si celle-ci a débuté en juillet 2011. Plusieurs transferts de joueurs en provenance ou à destination de l’OM sont sous l’œil des enquêteurs, qui se soucient notamment des versements d’argent anormaux vers des intermédiaires liés au milieu mafieux. Lors du transfert de Gignac à l’OM, Christophe D’Amico avait par exemple perçu 200.000 euros alors qu’il n’a pas de licence d’agent de joueur, officiellement pour « apporteur d’affaires » via la société d’un agent anglais basée à Monaco selon l’intéressé. 

Grâce aux écoutes téléphoniques, de nombreux liens ont pu être effectués, mais l’affaire est bien évidemment loin d’être simple. Ainsi, le site Altantico explique que deux juges se penchent sur l’origine et la provenance de nombreux versements qui s’élèvent au final à plusieurs millions d’euros. Pour retracer l’argent, l’épluchage de comptes de 740 comptes bancaires est donc nécessaire afin d’en savoir plus sur ces commissions, qui atterrissent au final sur des sociétés offshores, par le biais de virements en particulier en provenance du Qatar, explique Atlantico. Un méli-mélo dont il sera bien difficile de voir le bout, même s’il semble bien que les enquêteurs aient assez rapidement abandonné la piste d’une malversation des différents présidents de l’OM, placés en garde à vue sans que cela soit forcément justifié sur le coup.