Tapie Junior en remet une couche sur le patron de l'OM

Tapie Junior en remet une couche sur le patron de l'OM

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La fin de semaine est plutôt agitée du côté de l’Olympique de Marseille, tout cela en raison de l’affaire qui oppose Stéphane Tapie à Vincent Labrune, le fils de l’ancien patron de l’OM ayant profité d’une image télé pour se livrer à une attaque en règle de l’actuel président du club phocéen. Si l’affaire a désormais pris une tournure juridique, puisque l’OM et son président ont attaqué Tapie Junior en justice, ce dernier ne baisse pas de ton, même s’il tente quand même de mettre de l’eau dans son vin et affirme avoir le soutien de son père.

« J’ai dit que je regrettais d’avoir donné son numéro. Qu’il s’excuse de son comportement auprès des supporters et je m’excuserai auprès de lui, après (...) Mes propos, je les garde. Il n’y aucun souci. J’assume. La seule chose que je n’assume pas, c’est d’avoir donné son numéro de portable. Je n’aurais pas dû le faire. Mais tout ce que j’ai dit, je l’assume. C’est un président en carton ! Il ne fait pas son travail. Il se vante de mettre les finances à plat. Il ne manquerait plus que ça, il n’y a pratiquement plus un joueur (...) Oui, oui, je l’ai mis sur Twitter que le « Vélodrome s’est fait violer ». Cela  été retiré ? Je ne sais pas. On est plusieurs à gérer mon compte Twitter. Mais oui, en se prenant 4-1 au Vélodrome, on s’est fait violer. Ça s’appelle comme ça chez nous. Je suis désolé, on parle un peu comme ça à Marseille, explique, sur RMC, Stéphane Tapie, qui affirme ne pas agir pour le compte de son père, dont on a dit ces derniers jours qu’il pourrait remettre les pieds à Marseille pour ses affaires en rachetant la Provence. Franchement, si mon père était derrière tout ça, on ferait les choses en sous-marin. Là, je suis un supporter, moi. Certes, ma parole, elle s’appelle Tapie. Je suis un supporter de l’OM depuis que j’ai 11 ans. J’en ai 43 aujourd’hui. Je n’ai pas attendu que mon père devienne président de l’OM pour supporter l’OM. Ça a toujours été mon club de cœur. Quand je vois ce qu’il se passe, ça m’attriste. Quand je vois que les gens sont au stade depuis 16h, qu’ils ont attendu que l’arbitre confirme que le match se jouerait, qu’ils sont dans le froid, sous la pluie, malheureux parce qu’on se prend 4-1 et un carton rouge, et que d’un seul coup, on voit à la télé que le président en train de se fendre la poire avec des amis, c’est inadmissible ! Aucun président de club ne peut avoir cette réaction-là. Et peu importe la blague qu’on lui a racontée ou le film qu’il était en train de regarder. Personne, humainement, ne peut ressentir autre chose que de la tristesse. »