René Malleville accuse MLD et pas « ‍Labrune l’employé zélé ‍»

René Malleville accuse MLD et pas « Labrune l’employé zélé »

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La match nul de l'OM dimanche soir face à Guingamp au Vélodrome a plongé les supporters marseillais dans un spleen légitime compte tenu de l'indigence de la prestation phocéenne. Pour René Malleville, il est inutile de s'attaquer au président de l'Olympique de Marseille, car c'est la propriétaire du club qui doit assumer cette situation. Et s'il ménage Vincent Labrune, René Malleville estime, dans sa chronique sur Le Phocéen, que si l'OM touche le fond, alors le moment sera arrivé de tout changer pour que Marseille renaisse de ses cendres tel le Phénix.

« Je préfère cibler les vrais responsables, ou plutôt, "la vraie responsable", Margarita Louis-Dreyfus ! Et oui, Vincent Labrune n'est qu'un employé zélé qui obéit au doigt et à l’œil à sa patronne ! Ceux qui demandent à corps et à cris sa démission, se trompent de cible ! Si MLD n'était pas satisfaite du travail de Labrune à la tête de l'OM, il y a longtemps qu'elle l'aurait débarqué! Mais il lui est trop précieux, trop consciencieux dans le travail demandé! Rendre le club sain financièrement pour qu'il soit plus attractif pour un éventuel repreneur! Car ne nous y trompons pas, un repreneur quel qu'il soit s'en fout complètement de la situation sportive du club!Seule, la situation financière le préoccupe! Pour preuve, la reprise de l'AS Monaco alors en 2e division, par le Russe! Si MLD abonde dans le sens des supporters et qu'elle vire Labrune, il sera remplacé par un type qui fera la même politique, rendre le club vendable! Seul le nom du Président changera et donnera un peu de répit à MLD!, prévient l’emblématique supporter de l’Olympique de Marseille, qui attend désormais un crash de l’OM pour que les choses changent dans le bon sens. Nous avons assisté à ce qui ressemble à la fin d'une ère, rien ne changera notre destin! (…) Alors oui, aujourd'hui je le dis, mais ce n'est que mon avis personnel, si l'on doit se fracasser carrément pour enfin repartir d'un bon pied, et bien fracassons-nous! Il y a un soir qui pointe, il y aura un matin, c'est inexorable ! »,