Pas de public et un mauvais arbitre, c'est trop pour Bastia

Pas de public et un mauvais arbitre, c'est trop pour Bastia

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Sale semaine pour les arbitres de Ligue 1, un peu comme toutes les semaines d’ailleurs. Les décisions de M. Ennjimi à l’encontre du match à huis-clos entre Bastia et Marseille ont beaucoup chauffé les esprits du côté corse en seconde période. Il faut dire qu’en quelques minutes, l’arbitre de la rencontre a oublié un pénalty pour une faute de Morel sur Maoulida, avant d’en siffler un pour Marseille dans la désormais traditionnelle situation du gardien de but qui plonge dans les pieds de l’attaquant, qui n’a alors plus qu’à tomber et ne se gêne pas pour le faire. Deux décisions qui ont scellé le sort du match, déplorait un Frédéric Hantz déjà passablement énervé de devoir jouer sans public. 

« On était chez nous mais sans les repères. C’était plus déstabilisant pour nous. On a fait une mauvaise première période, une meilleure seconde avec plus de profondeur. L’histoire des deux penalties change tout. C’est plus que de la frustration, c’est de la colère. Je ne veux pas me réfugier derrière l’arbitrage mais c’est vrai qu’on a beaucoup de décisions défavorables », a expliqué l’entraineur bastiais, dans la grande tradition des entraineurs pestant à tour de rôle contre l’arbitrage, avec l’espoir à peine secret d’être entendu le week-end suivant…