Finie la guerre civile, Aulas et Labrune ont déjeuné en paix

Finie la guerre civile, Aulas et Labrune ont déjeuné en paix

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La tension est retombée entre les patrons des deux Olympiques, près de trois semaines après un OM-OL particulièrement houleux. Avant le match, pendant et après la rencontre, les deux présidents s’étaient envoyés de nombreuses piques, dépassant parfois le cadre du football pour s’invectiver, ou faire pression sur les instances. Depuis, les choses se sont calmées comme l’a expliqué Jean-Michel Aulas, qui a fait savoir sur RMC qu’il avait pu en discuter autour d’une table avec Vincent Labrune, même si tout n’était de toute évidence pas digéré.  

« Je regrette néanmoins qu’à Marseille on ait vu ce qu’on a vu. En 28 ans de présidence, je n’avais vu ça. On était quand même au bord de la guerre civile. On était dans un Etat de non-droit. J’ai eu peur et je ne suis pas le seul. Les joueurs ont eu peur aussi. Et quand on peut toucher à l’intégrité des joueurs, le président que je suis est mal à l’aise. C’est pour ça que j’ai dit des choses. Depuis, j’ai déjeuné avec Vincent, que j’aime bien par ailleurs. Mais moi je gère, lui fait peut-être un peu trop de communication de temps en temps », a tout de même glissé un Jean-Michel Aulas qui arrive à reprocher à un président de club de faire trop de communication…