Fernandez garde l'OM de 1993 en travers de la gorge

Fernandez garde l'OM de 1993 en travers de la gorge

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Ce samedi à Bordeaux, Jean Fernandez honorera son 500ème match sur un banc de Ligue 1. Un total rare dans un métier devenu de plus en plus instable, qui emplit de fierté l'entraîneur bourguignon. Depuis 1987 et son premier match en première division avec Cannes face à... Auxerre, cet amoureux du football a vu défiler joueurs, équipes, et dirigeants, pour des souvenirs incomparables. Interrogé par L'Yonne Républicaine, Jean Fernandez est tout d'abord revenu sur ce qui restera comme son plus grand regret en tant qu'entraîneur.

« Il m'a peut-être manqué quelque chose pour atteindre le plus haut niveau. J'avais 36 ans quand Marseille et Tapie m'ont donné la responsabilité de l'équipe (à l'été 1992). J'avais des compétences, mais je n'étais pas suffisamment armé. En novembre, j'ai été remplacé par Goethals. Le groupe que j'avais mis en place est devenu champion d'Europe en fin de saison Ai-je payé ma discrétion ? J'ai un fond timide, je ne sais pas me mettre en avant. Mon plaisir à moi, c'est d'être sur le terrain, et de voir mes joueurs heureux » avoue le coach de l'AJA dans son style caractéristique, plein d'humilité. Reste à savoir si l'histoire aurait été la même avec Jean Fernandez, jeune entraîneur qui n'avait alors pas l'expérience du « Sorcier belge ».