Bielsa, Labrune, Payet, l'OM coule annonce Larqué

Bielsa, Labrune, Payet, l'OM coule annonce Larqué

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Opposé au départ de Dimitri Payet, Vincent Labrune a été contraint de céder pour des raisons financières. D’un côté, les 15 M€ offerts par West Ham devraient permettre à l’OM de se présenter plus sereinement devant la DNCG. De l’autre, les exigences du milieu de terrain devenaient beaucoup trop élevées. Autant dire que le président marseillais n’a pas pu faire preuve d’autorité, pas plus qu’avec Marcelo Bielsa dont les vacances ont été prolongées après la reprise. C’est à se demander qui dirige vraiment le navire olympien en pleine tempête…

« Il n’y a plus de pilote dans le bateau marseillais, a commenté Jean-Michel Larqué sur RMC. Je ne vois pas comment faire autre chose pour cette embarcation que d’aller s’échouer sur les rochers. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je m’étonne de l’absence de Bielsa. On veut nous faire croire que pendant les tests physiques, on n’a pas besoin de l’entraîneur. Mais ça, c’est quand ça les arrange. Quand ça ne les arrange pas, ils disent que c’est le seul moment où on peut travailler sérieusement. Il faudrait savoir. Ou ils nous racontent des boniments, ou ils nous prennent pour des jambons », a lâché le journaliste, avant de s’attaquer au cas du Réunionnais.

« Il y a aussi l’histoire de Payet, qui n’est pas à vendre mais qui est vendu. Je ne sais pas si l’OM était vendeur ou pas. Mais en tout cas, Payet est arrivé, a dit : « Messieurs, j’ai fait une bonne saison, voilà ce que je veux faire ». Au passage, c’est quand même sa première saison complète, alors qu’il a déjà 28 ans. Avant, il ne faisait que trois bons mois. Et tout le monde se met à genoux. A partir du moment où l’institution n’est pas forte, les joueurs font ce qu’ils veulent, a-t-il regretté. Aujourd’hui, à part eux, personne ne décide. Le boss, ce n’est ni Bielsa, dont on ne sait pas s’il sera toujours entraîneur l’an prochain, ni monsieur Labrune, qui subit en permanence les événements, ni les supporters, qui ne font plus peur à personne. Ce sont les joueurs. » Que Jean-Michel Larqué se rassure, ce phénomène ne s'est pas développé qu'à Marseille...