Antonetti avoue avoir « ‍des petites idées ‍» pour sauver Lille

Antonetti avoue avoir « des petites idées » pour sauver Lille

Photo Losc.fr

Deux semaines après le limogeage express d’Hervé Renard, Frédéric Antonetti, nommé dimanche soir au poste d’entraîneur du LOSC, a été présenté à la presse. L’occasion pour l’ancien coach de Bastia, Nice, l’ASSE ou bien encore Rennes de dire tout le bien qu’il pensait de Lille. Reconnaissant qu’il avait été sollicité plusieurs fois par d’autres clubs depuis qu’il avait quitté Rennes en 2013, Frédéric Antonetti estime avoir déjà des idées pour relancer le LOSC qui flirte dangereusement avec la zone de relégation. 

« La première chose est que Lille représente à mes yeux l’un des meilleurs clubs français, même si aujourd’hui, il existe des difficultés sportives avec cette crise de résultats. C’est pour cette raison que je suis là (sourire), il ne faut pas se mentir. Mais le LOSC reste une place forte du football français. C’est donc à ce titre que je relève le défi (…) Depuis que je suis en relation avec le LOSC, j’ai visionné huit matchs, même si cela a été très court et rapide. Il n’y a pas une mais plusieurs raisons à cette situation, parfois, c’est de la malchance, parfois de la maladresse... Il faut trouver la bonne formule qui va faire en sorte que les joueurs soient dans les meilleures dispositions pour en tirer le maximum. Le premier grand défi est celui-là. J’ai déjà des petites idées, la suite de ma réflexion viendra lors des entraînements, a confié Frédéric Antonetti, qui indiqué avoir déjà reçu d’autres propositions avant celle de Lille, mais n’avoir jamais senti que c’était le bon moment comme cela a été le cas quand le président du LOSC l’a appelé pour succéder à Hervé Renard. J’aurais pu reprendre avant. Dès fois, c’est arrivé trop tôt ou pas au bon moment. Quand la proposition du Président Seydoux s’est présentée… Le LOSC est une place forte de notre football. Et en les regardant jouer, je me suis dit qu’il y avait moyen de faire quelque chose d’intéressant. Mes deux années d’inactivité m’ont permis de réfléchir. Si cela avait été durant ma première année de relâche, j’en aurais été incapable car il a fallu que je digère mes vingt ans de professionnalisme. Depuis, je me suis refait une santé. J’ai plein d’énergie et d’enthousiasme. J’espère qu’avec ces ingrédients et mon expérience, on réussira tous ensemble ce challenge. »