Le RC Lens rétrogradé par la DNCG à titre conservatoire ‍?

Le RC Lens rétrogradé par la DNCG à titre conservatoire ?

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Même si sportivement le RC Lens va plutôt bien, et à même la possibilité de revenir à cinq points du podium en cas de victoire ce lundi contre Evian TG, dans les coulisses c’est toujours le chaos total. Tandis que Grégory Maquet, qui envisageait de racheter le club, a jeté l’éponge faute d’une réponse d’Hafiz Mammadov sur son offre, Gervais Martel a lui annoncé qu’il avait lancé une procédure afin que la holding de Mammadov, qui possède le RC Lens, soit placée en redressement judiciaire et qu’un administrateur judiciaire soit désigné pour éventuellement permettre de trouver un nouvel investisseur pour les Sang et Or. Mais, le président lensois a refusé de répondre à une rumeur qui affirme que la DNCG a déjà décidé de rétrograder à titre conservatoire le RC Lens en fin de saison si rien ne changeait. Gervais Martel devra repasser devant cette même instance le 15 mais et il saura alors à quelle sauce il sera mangé, ou si encore une fois un miracle sorti de nulle part fera changer d’avis la DNCG. 

« Lors des trois derniers passages devant la DNCG, on a réussi à la convaincre qu’on allait assurer la pérennité financière sans l’aide de l’actionnaire, ce qu’on a fait en vendant notamment des joueurs. Maintenant, nous sommes au bout. Nous avons vendu pour 13ME. J’ai lu qu’on avait reçu des propositions de 10 ou 15ME comme je l’ai lu pour Taylor Moore. Ce n’est pas le cas. Je n’ai pas eu d’offres pour 4ME. Je n’allais pas vendre quatre joueurs pour un million. Si j’avais eu des offres importantes, j’aurais réfléchi à 2 fois dans un premier temps car l’équipe a encore les moyens de monter, mais si elles avaient été impossibles à refuser, je les aurais acceptées. Aujourd’hui, la DNCG va demander qui sera l’actionnaire à partir du 30 mai 2016, ce qu’il apporte comme garantie. Il n’est pas question de dire que tout va bien », a prévenu le patron de Lens. Pour l’instant, les supporters lensois doivent encore patienter, mais hélas pour eux ils y sont désormais habitués.