Kombouaré vit « ‍son pire cauchemar ‍» avec Lens

Kombouaré vit « son pire cauchemar » avec Lens

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Impassible pendant toute la saison malgré les déboires financiers du club et les manques de moyen pour recruter, Antoine Kombouaré n’a jamais obtenu le moindre renfort. Conséquence directe, le RC Lens est dernier de la classe et voué à un retour express en Ligue 2, alors qu’il rêvait d’Europe depuis l’arrivée de l’investisseur azéri Hafiz Mammadov. Celui-ci a disparu des écrans radars, et son argent avec, laissant le club artésien se débrouiller tant bien que mal. Un véritable calvaire pour son entraineur, qui a confié aux Nouvelles Calédoniennes qu’il vivait les pires moments de sa carrière d’entraineur. 

« Je vais être honnête, même dans mes pires cauchemars, je ne pensais pas vivre une telle fin de saison. Mais c’est comme ça. Il faut rester debout et assurer. Même s’il faut aujourd’hui se rendre à l’évidence et accepter l’inéluctable, il est de notre responsabilité et de notre honneur de bien terminer et de montrer un autre visage. J’admets qu’à force d’enchaîner les défaites, la confiance en prend un coup, forcément. Mais en tant qu’entraîneur, je fais en sorte d’appuyer sur des ressorts de révolte, d’amour-propre. On ne joue plus pour nous, mais pour nos supporters, nos familles. J’ai un principe, lié à mon éducation : je fais en sorte de rester concentré à 100 % sur mon club et à cette fin de la saison si importante sans une seconde penser à mon cas personnel. Comment mes joueurs à qui je demande de se battre chaque jour réagiraient-ils s’ils apprenaient que j’envisage de signer pour un autre club ? Je ne pourrais plus les regarder en face. Et d’autant plus que l’avenir même du RC Lens aujourd’hui n’est pas assuré », a expliqué Antoine Kombouaré, qui avait fait grève en début de saison pour protester contre l’absence de recrutement au sein de son club. Les « Sang et Or » n’ont pas pu recruter, et se préparent désormais à des lendemains très difficiles.