A Lens, un nul qui passe très mal

A Lens, un nul qui passe très mal

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Trois jours après une probante victoire à St-Etienne, les Lensois se sont contentés d'un triste nul (1-1) contre Grenoble. Le président Martel a du commenter ce résultat, le coach préférant se taire.

Face à Grenoble, déjà relégué, les Lensois rêvaient probablement mieux que ce triste 1-1 réalisé devant un stade Bollaert plein. Gervais Martel est venu dire son sentiment, très mitigé, sur la prestation de ses joueurs.

« On peut perdre ce match. Comment l'expliquer après une belle victoire à l'extérieur ? C'est difficile. Les vacances, je n’y crois pas car on a encore deux matches importants avec Auxerre et Bordeaux. Il faut arrêter de parler d'argent. Cela ne va pas changer notre vie si on gagne une place ou deux mais ce sont des pros et ils doivent jouer à fond, notamment à domicile. On a été capables à Saint-Etienne de réagir. Là, on a vu une réaction mais elle a été insuffisante. Je suis déçu par l'ensemble de l'équipe, regrettait le président du RC Lens, qui a du mal à comprendre son équipe. On n'arrive pas à prendre le jeu à notre compte, on n'est pas dominateurs alors que la situation n'est pas critique, qu'il n'y a pas de pression particulière. Ce qui m'embête le plus, c'est le manque d'agressivité contre une équipe comme Grenoble, qui est déjà reléguée. Jean-Guy Wallemme et les adjoints sont tellement déçus qu'ils n'ont pas souhaité s'exprimer. Moi, j'ai parlé un petit peu aux joueurs. »