Son but, Sagnol, Bordeaux, Planus raconte une belle histoire

Son but, Sagnol, Bordeaux, Planus raconte une belle histoire

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Au lendemain de la Toussaint, c’est la commémoration des morts qui a lieu le 2 novembre. A Bordeaux, de manière assez inattendue, Marc Planus a rappelé qu’il était encore vivant. Titularisé pour le match face à Toulouse en raison de la suspension de Nicolas Pallois, le vétéran des Girondins a parfaitement rempli son rôle, effectuant presque une heure de bon niveau, et surtout marquant le but qui a mis son équipe en tête juste avant de céder sa place. Un pari totalement réussi pour un joueur resté sur le banc de touche depuis la première journée, et qui savourait ce retour en grandes pompes, non sans humour, mais aussi émotion. 

« D'abord, c'est la joie d'ouvrir le score car c'est très important pour nous de ne pas être décroché dans notre course à l'Europe. Pour moi, c'est un petit clin d'oeil vis-à-vis du staff qui me fait confiance et avec qui j'ai une superbe relation, qui m'a donné la possibilité de m'exprimer. J'ai une pensée pour eux, pour le coach car ce n'est pas souvent que l'on peut avoir des relations comme ça avec l'entraîneur, que l'on peut discuter librement. Et quand je vois le soutien du public envers moi, l'histoire avec les Girondins qui a commencé il y a 25 ans, je me dis que c'est une belle histoire. Je leur dis "je ne suis pas mort, je suis encore là". Dans ces moments-là, tu dis n'importe quoi (rires). Quand je vois cette ferveur populaire, le soutien qu'ils m'apportent, ils savent que je fais partie des enfants du club, ils ne l'ont pas oublié. Dans le football, on parle souvent des valeurs, du public, des aléas en fonction des victoires ou des défaites. Ils ont montré que le football est une belle histoire », a expliqué Marc Planus, qui a beaucoup rigolé de son but marqué « du mollet en fourbe au second poteau », selon sa propre description.