Jouer au Kazakshtan, Bordeaux n’en revient pas

Jouer au Kazakshtan, Bordeaux n’en revient pas

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« C'est marrant car je ne voyais pas l'Europe aussi grande ». C’est par son célèbre humour pince-sans-rire que Jean-Louis Triaud a commenté le tirage au sort du barrage de l’Europa League, où les Girondins seront opposés au Kairat Almaty, club du fin fond du Kazakhstan. Et le président bordelais ne croit pas si bien dire, puisque l’ancienne république soviétique est rattachée à l'Asie, et dispute les compétitions asiatiques dans tous les sports ou presque, sauf le football. Mais depuis 2002, le Kazakhstan a quitté la zone Asie pour se retrouver en Europe, où les revenus liés aux droits télés notamment sont plus importants. C’est donc vers Almaty, à quelques kilomètres de la frontières avec le Kirghistan, que Bordeaux va s’envoler prochainement, et Jean-Louis Triaud ne fait pas celui qui connaît parfaitement son futur adversaire. 

« C'est une équipe kazakhe, c'est comme ça qu'on dit? De cette équipe, je ne connais rien, mais alors rien du tout. On m'a dit qu'ils avaient eu des problèmes, qu'ils avaient déposé le bilan en 2007, puis de nouveaux investisseurs sont arrivés. Je ne crois pas que ce soit une équipe de joueurs d'Amérique du Sud, c'est plutôt des joueurs des pays environnants. De là où je suis, on a regardé sur Google et les trucs comme ça si on pouvait avoir des informations. On a juste vu que c'était très, très loin, plus de 7 heures d'avion », a expliqué sur France-Football le président bordelais qui sait que, même à l’heure du tout Internet, il ne sera pas évident de glaner des informations sur cet adversaire.