André ‍: « ‍A Bordeaux, je ne connais que le supermarché ‍»

André : « A Bordeaux, je ne connais que le supermarché »

Il le reconnait lui-même, l’aventure bordelaise est pour l’instant une belle déception pour André. L’attaquant bordelais traverse ce prêt de six mois comme un fantôme, en raison d’un manque de préparation à son arrivée, d’un surpoids et d’entrainements peu convaincants selon Jean Tigana. Pourtant, l’ancien goleador de Santos se défend de se disperser dans les sorties nocturnes, et assure être bientôt prêt pour donner un coup de main à l’attaque des Girondins. Mieux vaut tard que jamais.

« Cela m’embête de jouer peu, mais c’est le choix de l’entraineur. Je ne suis pas allé lui parler pour contester sa décision. Je la comprends, j’étais en surpoids. Même si je ne suis encore qu’à 80 %, je suis prêt aujourd’hui. Ma situation s’améliore. Je ne suis pas un fêtard mais un casanier. J’ai trouvé une maison au Haillan, à côté du centre d’entraînement. Je ne connais pas la vie bordelaise. Je ne connais que le supermarché Leclerc. Je suis venu pour faire mes preuves, m’imposer et réussir, comme au Brésil. Je suis condamné à réussir en Europe. Je ne suis pas un tocard ! Je vous le répète : je suis sûr de ma force. J’ai entendu parler de l’arrivée de Rai au Paris-SG. Comme lui, ou moi, la plupart des joueurs mettent six mois à s’habituer. Ça fait partie de l’apprentissage », a souligné dans L'Equipe André, qui sait que rares sont les clubs à faire preuve de patience désormais par rapport aux nouvelles recrues, surtout en ce moment à Bordeaux.