Bastia-OL ‍: La patronne de la LFP ne discute plus avec des « ‍abrutis ‍»

Bastia-OL : La patronne de la LFP ne discute plus avec des « abrutis »

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Nathalie Boy de la Tour a bien du mal à digérer les incidents de dimanche à Bastia et la présidente de la Ligue de Football Professionnel sait que la décision que prendra jeudi la commission de discipline sera étudiée à la loupe. Mais pour la patronne de la LFP, il est évident que le temps des discussions est révolu et que désormais il faut inévitablement des sanctions lourdes. Car Nathalie Boy de la Tour estime que le football est gravement mis en danger par le comportement de quelques dizaines de supporters sans foi ni loi. Et elle réclame à Bastia de faire rapidement un très gros ménage sans même attendre des sanctions qui tomberont inévitablement

« Qui sont les responsables ? C’est incontestable que le club de Bastia n’a pas mis en place la sécurité nécessaire autour d’un tel match. La commission de discipline instruit le dossier et refera le déroulé de l’histoire, même si on a déjà des éléments très précis sur ce qu’il s’est réellement passé. On a eu de gros problèmes avec le SC Bastia durant toute la saison. Ils sont allés quatre fois en commission de discipline. Cette tribune Est, d’où sont venus les problèmes dimanche, venait d’être fermée durant cinq rencontres. Visiblement, Bastia est débordé par quelques pseudo-supporteurs, des agités qui, sous prétexte d’aimer leur club, lui font plus de tort que de bien. Il faut qu’il y ait une tolérance zéro à l’encontre de ces personnes. Ce sentiment de colère que je ressens provient aussi de cette situation. On prend en otage les vraies personnes qui aiment le foot, leur club et cherchent à le défendre. C’est une forme d’injustice pour ces gens-là, explique, dans Le Figaro, la présidente de la Ligue de Football Professionnel, qui pense que l’heure des discussions sans fin avec certains supporters est terminée. On a souvent cherché à mettre en place du dialogue et, avec de telles personnes, ce n’est pas possible. C’est malheureux, et le football ne mérite pas ça (…) À cause de quelques abrutis, de la bêtise de certains, voilà où on en arrive… »