En cas de défaite, presque mathématiquement comme psychologiquement, l’AJ Auxerre aurait peut-être dit adieu à la Ligue 1. Mais le match nul arraché face au PSG permet toujours à l’espoir d’être là, avec cinq points de retard, mais un match en plus, que Caen, premier non relégable. La situation promet d’être délicate à six journées de la fin, mais Jean-Guy Wallemme souhaite piocher dans l’attitude de ses joueurs contre Paris pour aller chercher la force de faire l’exploit.
« Quand deux extrêmes s'affrontent, prendre un point dans ce genre de confrontation est forcément une performance. Mais dans notre situation, ce n'est évidemment pas suffisant. D'un point de vue comptable, nous n'avançons pas vraiment. Peut-être en fin de match, quand nous avons mis un peu de folie dans le match. Sirigu a réalisé quelques arrêts. Mais le Paris-SG aurait pu faire lui aussi le break. Il a eu les occasions pour le faire. Dans notre situation, il est difficile de se contenter d'une prestation en demi-teinte. En première mi-temps, nous n'avons pas su gérer tactiquement les permutations de Menez, de Nene et les appels en profondeur de Gameiro. Oui, à partir du moment où on se montre plus efficace défensivement...On a mieux géré la tactique du Paris-SG. Et puis, c'est bien d'avoir su revenir au score. Car on sait que le Paris-SG, quand il mène, est difficile à remonter. Notre réaction prouve qu'on ne veut pas mourir, que nous sommes toujours là. Bien sûr, même s'il ne reste que six journées. Cela fait dix-huit points à prendre. Si je n'y croyais pas, je ne parviendrais pas à insuffler l'espoir aux joueurs. On a quelques regrets après ce match nul, mais on va essayer de se sauver, et garder la tête haute quoiqu'il arrive », a souligné l’entraineur icaunais, qui sait que la rencontre à Nice de samedi prochain pourrait bien sceller la fin de saison de son club.
