Les Bleus reprennent des couleurs

Les Bleus reprennent des couleurs

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Face à des Danois bien timorés, des Bleus très remaniés ont profité d’un bel engouement en début de match pour faire la différence, et s’imposer 2-0 en match amical, ce dimanche soir à Geoffroy-Guichard. 

Après un match de piètre qualité face au Brésil, l’équipe de France était tout de même attendue au tournant contre le Danemark, adversaire bien moins prestigieux. Pour cette rencontre, Didier Deschamps avait copieusement fait tourner son effectif, et les remplaçants montraient d’entrée de jeu qu’ils avaient faim. Cela débouchait sur une nette domination française, avec Lacazette et Payet très en jambes pour un jeu rapide dans les intervalles qui mettait au supplice les Danois. C’était d’ailleurs sur une action de ce type que Lacazette trouvait l’ouverture. Le Lyonnais trouvait Payet au point de pénalty pour une remise sur Griezmann, qui butait sur Schmeichel, mais Lacazette avait suivi et plaçait une reprise piquée qui faisait mouche (1-0, 14e). Le Lyonnais manquait toutefois son occasion suivante, un face à face du bout du pied détourné par Schmeichel (24e). Mais les Bleus maitrisaient clairement les débats, dans un Chaudron bien chauffé et qui avait provisoirement remballé les quelques sifflets à l’encontre des joueurs de l’OL. Comme récompense, Giroud doublait la mise d’un tir à ras de terre, après une percée et un service parfait de Kondogbia (2-0, 38e). Côté danois, en dehors d’un centre qui finissait sa course sur l’extérieur du poteau de Ruffier à la surprise générale (45e), il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent. 

Et après la reprise, le rythme baissait nettement d’un ton, la multiplication des changements n’aidant pas non plus à emballer la rencontre. Les Danois faisaient meilleure figure, tandis que les joueurs de Didier Deschamps peinaient à retrouver l’étincelle offensive. Ruffier se déployait sur deux tirs dangereux d’Eriksen (64e) puis Bendtner (65e), tandis que la rentrée de Fékir mettait un peu le feu, mais le score en restait là, avec une victoire logique mais pas totalement convaincante étant donnée la tristesse de la seconde période.