Le Honduras voit un énorme problème chez les Bleus

Le Honduras voit un énorme problème chez les Bleus

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Devoir sur table, la délégation française a six mois pour découvrir puis étudier de près le Honduras, l’un de ses adversaires surprises du premier tour de la Coupe du monde. Pour la troisième participation de son histoire au Mondial, la deuxième consécutive, la sélection de Luis Fernando Suarez tentera de remporter une première victoire, elle qui avait tenu tête à l’Espagne et l’Irlande du Nord (en 1982) et à la Suisse (en 2010). Pour cela, le pays au bord des Caraïbes s’appuiera sur l’une de ses vedettes, Oscar Boniek Garcia, milieu de terrain de 29 ans. Le joueur de Houston en MLS approche des 100 sélections, et assure avoir déjà repéré les faiblesses de l’équipe de France en vue du match d’ouverture de la poule, le 15 juin à Porto Alegre. 

« L’équipe de France est favorite, mais elle ne nous fait pas peur, nous serons gonflés à bloc, déterminés à les bousculer pendant 90 minutes. C’est une sélection que j’apprécie beaucoup et qui compte un grand nombre de joueurs de talents, comme Franck Ribéry ou Karim Benzema. Sur le papier, c’est une des meilleures au monde, mais elle a aussi des faiblesses. J’ai regardé la plupart de leurs matchs de ces derniers mois : la défense est loin d’être irréprochable. Elle éprouve souvent de grosses difficultés et manque cruellement de rigueur. Par exemple, l’axe est un peu lent et n’est pas toujours serein. J’espère que Didier Deschamps n’aura pas résolu ce problème avant le Mondial », a confié dans L’Equipe le milieu de terrain hondurien, dont le père était fan de Zbigniew Boniek, l’ancien international polonais de la Juventus capable de percer les défenses comme personne à son époque. Visiblement, cela a donné quelques idées à Oscar « Boniek » Garcia.